Dirigeants de TPE/PME et ETI : forme physique et psychologique [Baromètre OpinionWay - Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur]

La 9ème édition du baromètre OpinionWay - Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur sur la "Forme et [l']état d'esprit des dirigeants de TPE, PME et ETI" interroge un panel de 1 512 dirigeants sur leur forme physique et psychologique.

Après 3 années de crise, les dirigeants "renouent avec la confiance en l'avenir et se disent en bonne forme." Ce niveau de confiance est cependant proportionnel à la taille de l'entreprise : 56 % chez les TPE, 65 % pour les PME et 83 % chez les ETI.

La prudence et, dans une moindre mesure, l'attentisme restent de mise pour les choix stratégiques des dirigeants. Chez certains d'entre eux, une forme de lassitude pourrait s'être installée (découragement).

Les chefs d'entreprise déclarent néanmoins une bonne santé physique et psychologique même si certains maux comme le mal de dos, les douleurs articulaires et les troubles du sommeil arrivent en trio de tête des problèmes de santé. "Un état de santé général cependant en retrait dans les secteurs d'activité les plus physiques : agriculture, BTP et industrie."

"Une proportion non négligeable de dirigeants se sentent également exposés à des troubles psychologiques tels que la dépression ou le burnout (23 %) ou le stress (...)". 70 % s'estiment impactés quotidiennement par ce dernier trouble. 34 % des dirigeants de TPE déclarent qu'il influe sur leur capacité à prendre des décisions.

12 % des dirigeants interrogés déclarent ne jamais consulter de médecin. 31 % ont renoncé à consulter sur les 12 derniers mois. "Dans 70 % des cas, il s'agissait pour eux de prioriser le maintien de leur activité."

Pour rester en forme, les chefs d'entreprise (hommes et femmes) déclarent miser sur une bonne hygiène de vie (sport, alimentation, sommeil), le lâcher-prise, et les moments de partage et de dialogue avec leurs proches.

9 % confient avoir recours à des substances plus ou moins légales pour "faire face".

Le renoncement est "un marqueur fort de la fonction de dirigeant" puisque près d'un sur quatre a déjà renoncé à se soigner et qu'une femme sur dix et 2 jeunes sur dix ont renoncé à un projet d'enfant.

Près de 4 dirigeants sur 10 indiquent éprouver des difficultés à concilier vie personnelle et activité professionnelle. 1 sur 4 concerné par ces difficultés d'arbitrages aurait souhaité être accompagné par une aide externe (12 % par une organisation professionnelle).