Economie circulaire : dynamisme du marché et initiatives des acteurs

mercredi 01 août 2018
Les motivations écologiques poussent de plus en plus les consommateurs à faire réparer un vêtement, un appareil ménager ou encore un vélo même s'ils le font surtout pour des raisons économiques. Le paysage est en train de changer : nombre de dispositifs en faveur de la réparation apparaissent sur ce marché avec l'appui des pouvoirs publics.

Le label Répar'Acteurs en est un exemple. Initié par la Chambre de métiers et de l'artisanat et la région Aquitaine en 2008, le dispositif a depuis fait des émules. Un annuaire en ligne recensant les artisans réparateurs a également été réalisé par l'Ademe, en partenariat avec le réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat.

Les données 2014 de l'Ademe, en cours de réactualisation, font état de l'existence de 32 000 entreprises de réparation (hors automobile) employant plus de 50 000 ETP pour un CA global de 14,5 milliards d'euros. Une étude de l'Ademe a dressé un panorama international du secteur de la réparation mettant en avant le dynamisme de la France.

La feuille de route pour l'économie circulaire du gouvernement contient des mesures en faveur de la réparation, avec notamment la création d'un indice de réparabilité appliqué sur les produits électroniques et électroménagers qui sera obligatoire à compter du 1er janvier 2020.

Source(s) :

La réparation, bien plus qu'un acte militant : le poids économique et social d'une activité ressuscitée / Moncel Catherine .- in : Echo circulaire (L'), 16/07/2018 - En ligne sur le site de L'Echo Circulaire