Réparation au composant, 2nd volet [Enquête FEDELEC]

Le second volet de l'enquête FEDELEC relative à la réparation "au composant" des équipements électriques et électroniques (EEE) interroge les formateurs (enseignants, établissements scolaires, formateurs et centres de formation). Pour rappel, le premier volet interrogeait les réparateurs.

L'enseignement de la réparation au composant reste minoritaire : 31 % des répondants déclarent lui consacrer une part dans les formations qu'ils dispensent. Les résultats font apparaître une pratique plus répandue dans les organismes de formation indépendants.

"Dès la formation initiale, la faiblesse de l'enseignement se constate concernant ce type de réparation. Et cette tendance se conforte ensuite au niveau de la formation continue."

L'absence de la réparation au composant au référentiel du BAC Pro SN est l'une des raisons avancées par les formateurs qui ne l'intègrent pas dans leur enseignement.

Les formateurs intégrant cet enseignement avancent 3 arguments : la réduction des coûts de réparation, le ressenti positif des réparateurs en direction de la protection environnementale, les contraintes imposées par la réduction du bilan carbone.

Les répondants émettent des propositions pour aller vers davantage de réparation "au composant" comme son inscription dans le cahier des charges de l'éco-conception des produits, le développement de l'éducation initiale et continue dans l'électronique, ou encore une définition plus claire des responsabilités du réparateur.