Réparation au composant [Enquête FEDELEC]
FEDELEC a réalisé pour l'ADEME [*] une enquête sur la réparation au composant [**] (450 répondants).
Une majorité déclare pratiquer ce type de réparation en raison d'un savoir-faire (compétences, intérêt technique, faisabilité). Les autres raisons sont d'ordre environnemental ou économique (baisse du coût de la réparation, prestations mieux rémunérées, gain de temps...). Les familles de produits les plus concernées sont l'électronique grand public (EGP), le gros et le petit électroménager, l'informatique. Les répondants déclarant ne pas réparer au composant avancent le manque de connaissances ou d'outils, les problèmes liés aux constructeurs (difficultés pour obtenir les schémas des cartes ou les composants) ou encore le manque de temps ou d'intérêt économique.
84 % des répondants se déclarent prêts à continuer si les moyens leur sont donnés de le faire. 30 % jugent indispensable ce type de réparation.
84 % des répondants se déclarent prêts à continuer si les moyens leur sont donnés de le faire. 30 % jugent indispensable ce type de réparation.
Un second volet de l'enquête visera à étudier la formation.
[*] Convention signée entre les 2 parties en 2022 : l'ADEME s'étant fixé l'objectif de formaliser et évaluer les différents modèles de réparation des EEE (équipements électriques et électroniques).
[**] La réparation au composant vise à réparer ou remplacer une ou plusieurs pièces électriques ou électroniques dans le ou les cas suivants : via une technique de séparation complexe et/ou longue, nécessitant un diagnostic, pour lesquelles les pièces de rechange sont indisponibles en tant que pièces détachées.
Source(s) :
Réparation "au composant" : FEDELEC mène l'enquête pour le compte de l'ADEME .- in : Profession Electricien Electronicien, 28/04/2023, 4p. - En ligne sur le site de FEDELEC