Alimentation : parcours professionnels des anciens apprentis [Observatoire des métiers CGAD]

jeudi 19 janvier 2023
L'Observatoire des métiers de l'alimentation en détail a réalisé une enquête auprès de 320 jeunes ayant préparé en apprentissage en 2019 un diplôme de l'alimentation, afin d'"analyser leur parcours de professionnalisation et d'insertion dans la vie active durant les trente mois qui ont suivi".
Entre fin 2019 et fin 2021, 44 % ont poursuivi leur parcours de formation avec un autre diplôme. Fin 2021, 55 % sont en emploi et 32 % sont encore en formation. 80 % des apprentis poursuivant leurs études après un CAP complètent leur formation par un autre diplôme de niveau 3 afin de se spécialiser.

L'insertion des jeunes sur le marché de l'emploi est aisée pour 80 % d'entre eux : 70 % ont cherché moins d'un mois, près de 40 % (et jusqu'à 56 % pour les diplômés de niveau 4) n'ont pas eu à chercher leur premier emploi, celui-ci leur étant proposé par l'entreprise.
80 % des jeunes exercent le métier pour lequel ils ont été formés, 65 % exerçant dans une entreprise artisanale. 89 % sont en CDI à temps plein. La grande majorité réside près de son lieu travail.
Ils sont globalement satisfaits de leurs conditions de travail (ambiance, proximité du domicile, horaires). 70 % sont satisfaits de leur salaire. Les avantages liés au poste et l'équilibre vie familiale/vie professionnelle sont moins appréciés (67 % et 68 %).
Les principaux critères d'attractivité/de refus des emplois sont le salaire, l'entreprise et les temps de trajet.
"20 % des jeunes ont changé de métier, souvent dans le périmètre élargi des activités de l'alimentation", soit volontairement, soit en raison de difficultés à trouver un emploi, ou en fonction de contraintes personnelles.
Un jeune sur 4 a eu une période de chômage sur les deux dernières années, et 10 % sont en recherche d'emploi fin 2021. Près de la moitié envisage une reprise de formation à 3 ans.
1/4 des jeunes ont un projet de création-reprise d'entreprise dans les 3 ans, et 2 % sont déjà installés à leur compte.
La crise sanitaire a eu un impact sur la formation des apprentis, 45 % ayant décroché dont 15 % de façon importante.

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