Artisan confiseur : un métier en voie de disparition, soutenu par le digital

Malgré une forte diversité de bonbons, le secteur de la confiserie est dominé par quelques géants et moins de 50 entreprises fabricantes qui contrôlent 90 % du marché. Des micro-confiseries individuelles ou de moins de 10 salariés se partagent les spécialités locales ou des marchés de niche, mais leur métier d'artisan confiseur est en voie de disparition.

Ils peuvent pourtant se positionner sur un marché encore vierge de concurrence : la confiserie responsable, surfant sur des valeurs de santé, naturalité, local, artisanal.

La consommation de confiseries reste modeste et saisonnière, dépendante de la météo et des évènements (comme les chocolats), ce qui complique l'élaboration d'un business plan. Un commerce de proximité traditionnel pouvant être difficilement rentable, de nouveaux modèles hybrides, sur le modèle des dark kitchens, peuvent être un business model plus porteur pour les artisans. Les ventes en ligne et les réseaux sociaux élargissent la zone de chalandise, jusqu'à l'international, la confiserie disposant de nombreux atouts pour partir à l'export (longue durée de conservation, absence de risque sanitaire).