Alimentation : attractivité des métiers et fidélisation des salariés [Etude Observatoire des métiers de l'alimentation en détail]
Les difficultés de recrutement sont évoquées par 92 % des employeurs interrogés, principalement en raison des niveaux de rémunération demandés par les candidats, de l'incompatibilité de leurs demandes avec l'organisation du commerce, et de la saisonnalité des recrutements. Les solutions adoptées sont l'élargissement de la diffusion des offres d'emploi, une modification des critères d'embauche et un élargissement des profils recherchés.
Le principal levier de fidélisation, que ce soit du point de vue des employeurs ou des salariés et apprentis, est l'ambiance de travail. 22 % des employeurs ont mis en place des actions en faveur du développement de l'esprit d'équipe, 28 % ont adapté les jours et horaires d'ouverture, 67 % ont mis en œuvre des mesures de flexibilité du temps de travail. 57 % considèrent qu'ils offrent une rémunération attractive et 19 % proposent des avantages complémentaires à celle-ci (majoritairement une réduction sur les produits vendus). La question de la proximité domicile-travail a un impact élevé pour 54 % des apprentis et 59 % des salariés, mais seuls 1 % des employeurs proposent une aide au logement. Les perspectives d'évolution sont un facteur important de fidélisation cité par les salariés comme les apprentis, mais 7 % des employeurs en proposent, notamment car elles sont davantage possibles dans les plus grosses entreprises. Les salariés ne sont que peu attirés par des formations qui leur permettraient d'évoluer, de même que par les concours d'excellence. 12 % des entreprises soignent la qualité de leurs équipements et espaces de travail et y ont réalisé des améliorations pour fidéliser leurs salariés.