25 % des TPE ont exporté au cours des 5 dernières années [Baromètre Bpifrance Le Lab]

jeudi 29 février 2024
La première édition du baromètre Bpifrance Le Lab sur les PME et l'export [*] étudie "les perspectives à l'export des PME françaises, les obstacles qu'elles rencontrent et leur ressenti quant à leur compétitivité".
25 % des TPE ont exporté au cours des 5 dernières années. Les entreprises de plus de 10 salariés sont plus enclines à exporter (34 %). Les PME industrielles et celles du commerce sont les plus exportatrices (respectivement 54 % et 47 %).
Les régions de l'Est de la France, transfrontalières avec la Belgique, l'Allemagne et l'Italie, ainsi que l'Ile-de-France, comptent davantage de PME exportatrices.

Ces PME rendent compte d'une activité plus vigoureuse que celles qui n'exportent pas : 41 % ont déclaré une hausse de CA (contre 33 % pour les non exportatrices), 25 % ont augmenté leur effectif salarié (contre 18 %). Les TPE exportatrices, en revanche, ont connu un recul de leur CA de - 1,7 % (mais il est moins marqué que celui des TPE non exportatrices).

Les PME exportatrices ont été plus nombreuses à investir en 2023 (56 %, contre 41 %) avec également davantage d'investissements verts (35 % contre 28 %). Elles sont 41 % à être considérées comme innovantes (contre 14 % chez les non-exportatrices).

Pour 2024, les perspectives sont mieux orientées chez les PME exportatrices, avec des carnets de commandes qui se regarnissent et des indicateurs prévisionnels d'activité et d'emploi nettement plus élevés que les non-exportatrices. 23 % des PME et 17 % des TPE ont l'intention d'exporter en 2024. La principale destination visée est l'Union européenne, devant l'Amérique du Nord et la région Moyen-Orient/Afrique du Nord.

Les principaux obstacles à l'export identifiés par les entreprises exportatrices régulières sont les coûts de prospection, la complexité administrative et les risques de délais de paiement. 49 % des entreprises non exportatrices ne se lancent pas en raison de la taille de leur entreprise, jugée trop petite. Le manque de compétences et la complexité administrative les freinent également (19 %).

[*] enquête menée entre le 9 novembre et le 5 décembre 2023, à partir d'un échantillon issu de l'enquête semestrielle de conjoncture (4 904 réponses issues d'entreprises des secteurs marchands non agricoles, de 1 à 249 salariés, réalisant moins de 50 M€ de CA)

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