L'association professionnelle Réseau Vrac a mené en décembre 2020 avec le cabinet Nielsen une enquête auprès de 9.900 foyers français sur leurs achats de produits non conditionnés vendus au poids.
Il en ressort que la motivation des achats en vrac est plus portée par la notion de juste quantité (37%) que par d’autres notions plus écologiques comme la réduction des emballages (22%) ou la recherche de produits plus sains et naturels (10%).
Ceci s'explique notamment par la crise sanitaire, qui entraine pour 27% des Français une baisse de leurs revenus (déjà effective ou bien prévue), les obligeant à faire plus attention à leurs dépenses.
680 commerces spécialisés dans le vrac existent déjà et 71% des supermarchés et hypermarchés de l’Hexagone proposent déjà un rayon dédié au vrac. Le projet de loi Climat, examiné depuis début mars à l’Assemblée nationale, prévoit également que les commerces de plus de 400 m2 devront consacrer 20% de leur surface de vente au vrac d’ici 2030. D’ici à 2022, le chiffre d’affaires du vrac devrait bondir de 1,3 à 3,2 milliards d’euros.
Ecologique mais aussi économique, le vrac se répand toujours plus / Observatoire Cetelem .- in : site Observatoire Cetelem, 21/03/2021, 1p. - En ligne sur le site de l'Observatoire Cetelem