L'Insee et le Service de la Statistique et de la Prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire dressent un panorama des principales transformations de l’agriculture française sur les 50 dernières années et de l'évolution de la consommation alimentaire des ménages de 2009 à 2019.
Ils mettent notamment en lumière le recul sur cette période de la consommation en volume de produits carnés, notamment de viandes de boucherie (- 17 %), même si elles demeurent le premier poste de dépenses alimentaires (23 %). Le report s'est effectué vers le budget consacré aux fruits, et dans une moindre mesure, aux légumes. La dépense en viande par personne d'un ménage est 20 % plus élevée dans les ménages aisés.
Ceux-ci consacrent une part (10 %) plus importante que la moyenne (8 %) aux produits aquatiques, tandis qu'ils dépensent moins sur le poste "pains et céréales" [hors boulangerie] (8 %, contre 10 % pour la moyenne).
L'achat de produits issus de l'agriculture biologique, après une forte baisse entre 2015 et 2020, affiche un recul marqué depuis 2022 en raison de la "différence de prix entre un produit conventionnel et un produit bio qui amène certains consommateurs de produits bio à y renoncer, d’autant plus que le contexte est inflationniste".
Transformations de l'agriculture et des consommations alimentaires / Insee .- in : Insee Références, 27/02/2024, 143p. - En ligne sur le site de l'Insee