Le Crédoc a confronté les représentations de la consommation durable aux pratiques réelles des Français, que ce soit en termes d'habitat, d'alimentation ou de transports. Il en ressort que l'impact du consommateur français sur l'environnement est aujourd'hui largement dépendant du capital économique (revenu), encore plus que du capital culturel (niveau de diplôme) : les plus riches et plus diplômés polluent davantage. L'indice de sensibilité à l'environnement est également corrélé au niveau de diplôme : plus on est diplômé, plus la conscience écologique est développée.
L'enquête met en évidence la progression importante, en 20 ans, des achats de produits biologiques, de produits alimentaires en vrac et de produits d'occasion sur internet, notamment chez les plus diplômés. Pour autant, on relève des contradictions dans les pratiques : ainsi, ceux qui ont fait au moins un trajet en avion en 2018 sont également ceux qui ont le plus réduit leur consommation de viande et acheté de produits issus de l'agriculture biologique.
Consommation durable : l'engagement de façade des classes supérieures / Crédoc, Sessego Victoire et Hébel Pascale .- in : Consommation et modes de vie, n° 303, 01/03/2019, 4p. - En ligne sur le site du Crédoc