Les conditions du bien vieillir passent par l'adaptation des logements [Enquêtes CREDOC pour la CNAV et l'ANCOLS]

Le CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) a réalisé pour la CNAV (Caisse nationale d'assurance vieillesse), dans le cadre de la convention de recherche "Bien vieillir dans un chez soi", une enquête [*] dont les résultats indiquent que près d'un retraité sur cinq a déjà entrepris des travaux d'adaptation de son logement et un quart prévoit de le faire. Les principales motivations à réaliser des travaux sont pour anticiper l'avancée en âge, à la suite de recommandations de l'entourage ou encore en raison de problèmes de santé chroniques ou de limitations physiques. Les deux tiers des retraités ayant effectué des travaux jugent leur domicile plus confortable et un tiers se sent plus en sécurité.

Les principaux freins à la réalisation de travaux sont le déni du besoin, leur coût, leur gestion, les nuisances occasionnées, les démarches jugées trop complexes (comme l'identification d'un artisan). Il apparaît un besoin d'accompagnement au diagnostic des aménagements à réaliser et au projet.

Selon les données de l'enquête Occupation du parc social (OPS 2020) et les réponses à l'enquête annuelle du parc social réalisée par l'ANCOLS - Agence nationale de contrôle du logement social (2023), 600 000 ménages ont besoin d'aménagements spécifiques liés à une perte d'autonomie. 1,3 million de ménages seront potentiellement concernés en raison de leur âge (65 ans et plus). 

80 % des bailleurs sociaux considèrent l'adapatation des logements au vieillissement comme une de leurs priorités, selon les résultats de l'enquête du CREDOC pour l'ANCOLS [**].

Les deux enquêtes ont été menées avant la mise en place du dispositif MaPrimeAdapt'.