Etat des lieux des TPE en 2023 [Syndicat des indépendants et des TPE]

L'enquête annuelle du Syndicat des indépendants et des TPE, menée du 28 décembre au 10 janvier (1 472 répondants, indépendants et dirigeants de TPE [moins de 20 salariés]), porte sur l’état d’esprit des dirigeants de TPE, le remboursement du PGE, l’accès au crédit, le recrutement, la rémunération, la citoyenneté, la transition écologique et l’électricité.

La situation des dirigeants est peu favorable : 1 dirigeant sur 2 a une activité en baisse, et 36 % font un bilan négatif de la période des fêtes de fin d'année 2023. 57 % rencontrent des difficultés de trésorerie. 85 % des chefs d'entreprise ont un état d'esprit négatif.

43 % ont un Prêt garanti par l'Etat (PGE) en cours de remboursement, ce qui oblige 68 % d'entre eux à diminuer d'autres dépenses pour assurer ces remboursements (principalement l'équilibre de la trésorerie, leur rémunération personnelle et l'investissement dans l'entreprise). 72 % de ces dirigeants ont des difficultés de trésorerie, et près d'1/4 envisagent une cessation d'activité dans le courant de 2024.

44 % des chefs d'entreprise interrogés ont sollicité un crédit en 2023, en grande majorité pour faire face à des difficultés de trésorerie. Pour 70 % d'entre eux, le crédit de trésorerie a été accepté. Pour les demandes de crédit d'investissement, 89 % des réponses sont favorables.

64 % des répondants estiment que leur métier est en tension. Pour 76 %, la difficulté à trouver du personnel n'est pas liée à une problématique de logement sur leur secteur géographique.

89 % des dirigeants s'estiment sensibles à la question écologique. 78 % ont fait évoluer leurs pratiques quotidiennes dans ce domaine sur les deux dernières années.

78 % ont vu leur facture d'électricité augmenter significativement en 2023, ce qui les a majoritairement conduits à diminuer leur consommation. 86 % ont un compteur électrique d'une puissance inférieure ou égale à 36 kVA.

Les revenus de 47 % des dirigeants interrogés sont stables, tandis que 45 % constatent une baisse. 47 % ont une rémunération mensuelle inférieure au SMIC. 37 % travaillent plus de 55 h/semaine.