Déchets alimentaires : première estimation des coûts de gestion [Rapport ADEME]

Celle-ci vise à "connaître les moyens techniques mis en œuvre par [ceux-ci] pour trier à la source leurs biodéchets ; évaluer les coûts de mise en place des différentes solutions en fonction de catégories de producteurs définies et identifier les facteurs d'influence de ces coûts ; formuler des préconisations techniques et organisationnelles pour mettre en œuvre le tri à la source des déchets alimentaires, en vue de le généraliser à l'échelle nationale".
L'étude s'appuie sur deux enquêtes réalisées auprès des producteurs non ménagers et des collecteurs de déchets alimentaires. Des fédérations professionnelles (dont la CGAD) et les chambres consulaires (dont CMA France et plusieurs chambres de métiers et de l'artisanat) ont été associées.

70 % des producteurs (et 60 % de ceux pratiquant le tri à la source) ne connaissent pas les quantités de déchets alimentaires produits. L'étude s'appuie sur l'enquête et des moyennes théoriques pour définir des ratios de production de ces déchets par type de producteur. Elle fournit également des données sur le stockage des déchets alimentaires, les solutions de prétraitement mises en oeuvre, la pratique du tri à la source, le compostage en établissement, la collecte séparée, les freins et leviers au tri à la source. Elle compare deux solutions de tri à la source (compostage en établissement et collecte séparée), en termes techniques et financiers (coût global, coût de gestion des déchets résiduels) et identifie des points de vigilance et perspectives.