Adoption de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a été adoptée le 1er août en lecture définitive à l'Assemblée Nationale. Elle réforme l'apprentissage, la formation professionnelle et l'assurance-chômage et comprend également des mesures pour l'égalité femmes-hommes,  l'emploi des personnes handicapées et la protection des travailleurs détachés. Objectif : donner à chacun "les moyens de construire [sa] propre voie de réussite professionnelle grâce à des protections collectives."

• une aide unique pour les employeurs d'apprentis,
• la possibilité de commencer un contrat à tout moment de l'année,
• la revalorisation des rémunérations des apprentis,
• le renforcement de la mobilité européenne en Erasmus,
• le développement de passerelles entre le statut d'apprenti et celui d'étudiant ou scolaire,
• une aide au passage du permis de conduire,
• un recul à 30 ans de la limite d'âge pour accéder à l'apprentissage,
• la création de classes de 3ème "prépa métiers",
• le développement des campus de métiers,
• la simplification de la création de CFA.

Elle réforme la formation professionnelle, avec en particulier la transformation du compte personnel de formation (CPF), qui sera désormais accessible directement par l'utilisateur et crédité en euros, la création de l'agence nationale France Compétences, chargée de réguler les formations. et la mise en place d'un collecteur unique, l'URSSAF.

Bernard Stalter, président de l'Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat -APCMA- a salué "une réussite collective et le rôle clé du réseau des chambres de métiers et de l'artisanat".

 

Alain Griset, président de l'Union des entreprises de proximité -U2P a rappelé le travail accompli par l'U2P pour que la loi "permette de développer l'apprentissage qui est une voie d'accès privilégiée à l'emploi".