[Covid-19] Filière du végétal : impact économique de la crise sanitaire [Etude Val'hor, vague 2]
Cette enquête souligne que "tous les métiers de la filière n'ont pas été touchés de la même manière par les mesures de confinement en 2020". Les fleuristes affichent des pertes s'élevant à -7 % sur l'année 2020, tandis que les jardineries/LISA réalisent un gain de + 7 %. Pour les entreprises du paysage, le recul est de - 2 % (et jusqu'à - 11 % pour les paysagistes concepteurs).
A l'échelle de la filière, plus de 4 550 emplois ont disparu en 2020 (majoritairement des contrats courts et/ou temporaires) et 3 % des entreprises ont déclaré avoir cessé leur activité définitivement suite à la crise (et jusqu'à 8 % pour les fleuristes).
Pour traverser la crise, 75 % des entreprises ont eu recours au chômage partiel ; les fleuristes l'ont beaucoup sollicité, en majorité pour la totalité de leurs salariés, de même que le fonds de solidarité.
Les pratiques commerciales développées pendant les confinements sont avant tout la vente directe (62 % des fleuristes) et la publicité sur les réseaux sociaux (43 %). 11 % des fleuristes ont refondu leur approvisionnement et 24 % n'ont rien changé à leurs pratiques. Cette proportion s'élève à 76 % dans le secteur du paysage.
Interrogés sur les perspectives 2021, concernant l'évolution du comportement des consommateurs, 23 % des fleuristes pensent que les clients vont augmenter leurs achats et 31 % qu'ils vont les diminuer (contre respectivement 37 % et 12 % chez les paysagistes). Sur le volet de l'emploi, un nombre limité de licenciements est à prévoir. Les difficultés envisagées et l'incertitude sont élevées chez les fleuristes (15 %, dont 3 % pensent devoir cesser leur activité) et les paysagistes.
L'engouement pour le Made in France semble être un levier à activer pour soutenir l'ensemble de la filière, comme la transformation numérique.