Services de l'automobile : recrutement en 2022 [Autofocus ANFA]

L'observatoire des métiers des services de l'automobile publie une étude, à partir des résultats d'une enquête[*], sur les recrutements en 2022.

28 600 établissements de la branche ont procédé, en 2022, à 58 000 embauches (alternants compris). Ces volumes sont supérieurs à ceux de la période Covid-19 (+ 30 %) et sont inférieurs à ceux de 2019, notamment en raison de nombreux recrutements qui n'ont pas réussi à aboutir. 

28 % des établissements de 1 à 5 salariés ont recruté au moins une personne en 2022, contre 86 % dans les établissements de plus de 20 salariés. Plus de la moitié des embauches ont été réalisées par des établissements de moins de 11 salariés, ces derniers étant nombreux dans la branche des services de l'automobile.

La part des établissements recruteurs relevant de la carrosserie s'élève à 35 %. Elle est de 20 % pour le contrôle technique. Cette faible propension à recruter, pour ces deux secteurs, est due à des difficultés à y parvenir. 

"Les secteurs vente et maintenance-réparation de véhicules particuliers (VP) sont à l'origine de 62 % des recrutements de la branche. La maintenance et réparation VP notamment a recruté plus de 21 700 salariés en 2022 (près de 29 000 en comptant les alternants ; soit la moitié de l'ensemble des recrutements)."

67 % des recrutements concernent le remplacement d'un salarié suite à un départ (retraite, démission, fin de contrat) ou une absence (congé, maladie...), soit + 5 points par rapport à 2019.

Hors recrutement d'alternants, 84 % des recrutements se sont faits en CDI, soit + 7 points par rapport à 2019. 58 % des recrutements ayant abouti ont fait l'objet de la publication d'une annonce (Pôle Emploi, APEC, Mission Locale, PAIO, sites internet d'annonces généralistes).
Par rapport à 2019, les difficultés à recruter ont progressé (+ 5 points). 43 % des recrutements qui ont abouti ont été jugés difficiles (assez difficiles, 15 % ou difficiles, 28 %). En 2022, un établissement sur cinq avait des besoins de recrutements qui n'ont pas abouti, soit + 3 points par rapport à 2019, + 7 points par rapport à 2017.