Intelligence artificielle : usages et impacts sur le travail [Enquête LaborIA]
Une enquête menée en 2022 par le laboratoire de recherche dédié à l'intelligence artificielle LaborIA, auprès de 250 décideurs (direction générale, direction RH, direction SI, direction de l'innovation dont 70 % travaillent dans des TPE-PME), travaillant au sein d'entreprises et d'organisations publiques de plus de 50 salariés, analyse les usages et les impacts de l'intelligence artificielle sur le travail au travers des critères suivants : autonomie, savoir-faire, responsabilité, relations interpersonnelles, sens du travail.
Les principaux résultats révèlent notamment que 21,2 % des répondants déclarent avoir un système d'intelligence artificielle (SIA) opérationnel ou en projet dans leur entreprise. Le secteur industriel est sensiblement sur-représenté parmi les utilisateurs : 27 % déclarent utiliser un SIA.
Tous secteurs confondus, les SIA les plus utilisés sont ceux de détection de défauts et d'anomalies (35 %), de machines autonomes (19 %), de chatbots et callbots (16 %) ou utilisant la vision (11 %).
Ils sont majoritairement mis en place pour réduire les risques d'erreur (81 %), améliorer les performances des salariés (75 %) ou réduire les tâches fastidieuses (74 %). Dans l'industrie, 63 % des répondants l'utilisent pour améliorer la santé et la sécurité des salariés.
Les freins au déploiement de SIA concernent principalement la compatibilité avec les outils existants (38 %), le manque d'expertise en interne (37 %) ou le coût de l'investissement nécessaire (32 %).
La majorité des répondants ayant déclaré utiliser un SIA dans leur entreprise ont un ressenti très positif ou plutôt positif sur leur travail, alors que près de la moitié des non-utilisateurs ont un jugement plus réservé. 72 % des utilisateurs de SIA déclarent un impact sur leur autonomie, 68 % sur l'évolution de leur savoir-faire, 54 % sur la responsabilité des salariés et 47 % sur le sens donné au travail.
Les principaux résultats révèlent notamment que 21,2 % des répondants déclarent avoir un système d'intelligence artificielle (SIA) opérationnel ou en projet dans leur entreprise. Le secteur industriel est sensiblement sur-représenté parmi les utilisateurs : 27 % déclarent utiliser un SIA.
Tous secteurs confondus, les SIA les plus utilisés sont ceux de détection de défauts et d'anomalies (35 %), de machines autonomes (19 %), de chatbots et callbots (16 %) ou utilisant la vision (11 %).
Ils sont majoritairement mis en place pour réduire les risques d'erreur (81 %), améliorer les performances des salariés (75 %) ou réduire les tâches fastidieuses (74 %). Dans l'industrie, 63 % des répondants l'utilisent pour améliorer la santé et la sécurité des salariés.
Les freins au déploiement de SIA concernent principalement la compatibilité avec les outils existants (38 %), le manque d'expertise en interne (37 %) ou le coût de l'investissement nécessaire (32 %).
La majorité des répondants ayant déclaré utiliser un SIA dans leur entreprise ont un ressenti très positif ou plutôt positif sur leur travail, alors que près de la moitié des non-utilisateurs ont un jugement plus réservé. 72 % des utilisateurs de SIA déclarent un impact sur leur autonomie, 68 % sur l'évolution de leur savoir-faire, 54 % sur la responsabilité des salariés et 47 % sur le sens donné au travail.
Source(s) :
Rapport d'enquête - Usages et impacts de l'IA sur le travail, au prisme des décideurs / LaborIA, Condé Jean, Ferguson Yann .- in : LaborIA, 13/03/2023, 33p. - En ligne sur le site du ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion