Artisanat et innovation low-tech [Dossier Le Monde des Artisans]

vendredi 29 novembre 2024
Certains artisans choisissent de mettre en place des low-techs (ou "technologies douces") pour ne pas consommer davantage d'énergie, de matériaux et de ressources que ce qui est disponible naturellement, en intégrant une technologie reposant sur 3 piliers : utilité, accessibilité et durabilité. 

Le dossier présente des exemples d'artisans ayant fait le choix d'une production la plus sobre possible : une tannerie de cuir marin, un brasseur fonctionnant à 100 % à l'énergie solaire, un verrier utilisant notamment un récupérateur d'eau de pluie pour le travail à froid et un four construit avec la technique du chaux-chanvre. Le déploiement de low-techs repose généralement sur des réseaux d'échanges solidaires et la création de filières avec des acteurs locaux. Une quarantaine de low-tech labs en France et dans d'autres pays sont également en appui des projets, qui reposent beaucoup sur l'open source. Les entrepreneurs low-techs, du fait qu'ils développent eux-mêmes leurs projets, ont généralement une créativité fortement développée mais également des axes de développement raisonnés, veillant davantage à leur impact qu'à la croissance.
Les aides spécifiques "low-tech" n'existant pas, des dispositifs plus génériques doivent être mobilisés.

Source(s) :

Low-techs. Innover "propre" ! / Courtivron (de) Sophie .- in : Monde des artisans (Le) - éd. Nouvelle-Aquitaine - Vienne, n° 162, 01/09/2024, 5p. - En ligne sur le site Calameo (p.23)