1,5 % des actifs résidant en France sont travailleurs transfrontaliers [Etude CGET]

L'Observatoire des Territoires du CGET (Commissariat général à l'égalité des territoires) a réalisé une fiche d'analyse thématique consacrée au travail transfrontalier en Europe et plus particulièrement en France. Cette pratique est de plus en plus courante dans l'espace Schengen, où 2 millions de résidents d'un pays européen travaillent au moins un jour par semaine dans un autre pays en 2015 (soit trois fois plus qu'en 1999).

Les pays les plus peuplés envoient le plus grand nombre de travailleurs à l'étranger ; la France représente à elle seule 22 % du total des travailleurs transfrontaliers. Pourtant, seuls 1,5 % des actifs résidant en France travaillent à l'étranger (soit 355 000 personnes) et seules 30 000 personnes font le chemin inverse. Les flux de travailleurs transfrontaliers sont essentiellement concentrés sur le nord et l'est de l'hexagone. Selon leur pays de destination, les profils des travailleurs transfrontaliers diffèrent que ce soit par l'âge ou la catégorie socioprofessionnelle.

Le document fournit des données statistiques sur le développement 2003-2015 du travail à l'étranger, la typologie des espace frontaliers et des frontières en Europe, la progression des actifs vers la Suisse et le Luxembourg, la répartition des flux de transfrontaliers sur les frontières nord-est de la France, le profil des travailleurs transfrontaliers, les moyens de transport utilisés pour franchir la frontière, zoom sur les obstacles au travail transfrontalier, le travail transfrontalier pays par pays (Suisse, Luxembourg, Allemagne, Belgique, Monaco)