Transition énergétique : conséquences pour l'emploi [Note - CAE]
- une "augmentation du prix du carbone n'induira pas de destructions massives d'emplois,
- une forte hétérogénéité intrasectorielle des émissions par unité d'énergie dont il faudra tenir compte pour évaluer l'impact de la transition,
- les emplois verts représentent aujourd'hui entre 0,5 % et 1 % de l'emploi. Ils sont amenés à se développer mais ne constitueront qu'une part modeste de l'emploi total,
- les emplois verts se concentrent dans les professions qui ne sont pas hautement qualifiées, mais qui exigent des compétences spécifiques. Pourtant, celles-ci ne sont pas ou peu rétribuées. Cette incohérence provoque un déficit d'attractivité qui devra être levé pour atteindre nos objectifs climatiques."
- la mise en place "d'un prix plancher du carbone reflètant son coût social, a minima 150 euros/tCO² aujourd'hui, et environ 250 euros en 2030,
- un encadrement plus strict des mesures compensatoires au regard des objectifs de réduction de CO²,
- [l'acheminement de] l'ensemble des entreprises vers une plus grande efficience énergétique en mobilisant encore davantage les dispositifs d'accompagnement et de financements proposés par les différents acteurs,
- [la création] d'une base de données, pour l'ensemble des entreprises et des secteurs, reportant les consommations et les dépenses énergétiques des entreprises, alimentée par les remontées systématiques des fournisseurs d'énergie."