Dans les TPE, chaque année d'études supplémentaire des salariés augmenterait la productivité de 5,8 %
Elle souligne notamment les variations existant entre différents secteurs, concernant le niveau de diplôme des salariés (du CAP-Bac dans l'hébergement restauration, la construction, le commerce et la réparation automobile, jusqu'au bac + 3 dans l'information-communication et les activités scientifiques et techniques). En moyenne, elle associe chaque année supplémentaire d'études à une productivité supérieure de 12,3 %, avec cependant des effets propres à chaque diplôme : les titulaires d'un CAP ou BEP affichent une productivité inférieure de 34 % à celle du niveau bac, tandis que les diplômes de l'enseignement supérieur courts et à finalité professionnelle (BTS, DUT) affichent un rendement supérieur à celui attendu pour un cursus bac + 2.
L'effet du niveau de diplôme varie également selon la taille de l'entreprise et le secteur : dans une micro-entreprise (moins de 10 salariés), chaque année d'études supplémentaire est associée à une productivité apparente supérieure de 5,8 % (contre 9,4 % dans les PME et plus de 16 % dans les grandes entreprises). Dans la construction, le gain est de 4,5 %, contre 17,4 % dans le commerce et la réparation automobile et 1 % dans l'hébergement-restauration.
Le coût du travail par salarié (salaire, cotisations, prélèvements obligatoires sur les salaires) progresse également quand le niveau de diplôme de la main d'oeuvre augmente.