Emploi
Dépenses en faveur de l'emploi et du marché du travail en 2022 - Une nouvelle baisse, principalement liée à la diminution du soutien au revenu. - in : Dares résultats, 24/07/2024, n°44, 4 p.
En 2022, près de 179 milliards d'euros ont été dépensés en faveur de l'emploi et du marché du travail (- 7,7 % par rapport à 2021).
Les dépenses d'incitation à l'embauche augmentent de 3 % dans leur ensemble, tandis que les dépenses d'incitation à l'activité diminuent (- 4 %).
Les dépenses de soutien au revenu en cas de perte d'emploi ou de réduction d'activité baissent de - 29 %, en raison notamment d'un net recul du recours à l'activité partielle (- 90 %).
Celles allouées à la formation professionnelle sont en augmentation dans leur ensemble, excepté pour celles hors alternance (- 2 %), principalement portées par l'apprentissage, y compris les aides à l'embauche (+ 15 %). Cette évolution s'explique par l'augmentation du nombre d'apprentis ainsi que le maintien de l'aide exceptionnelle.
En ligne sur le site de la Dares
Emploi, chômage, revenus du travail. Edition 2024.- Paris : INSEE Références, 22/07/2024, 108 p.
L'Insee fournit des données chiffrées sur l'emploi, le chômage, l'activité et l'inactivité, le temps et les conditions de travail, les revenus et les coûts du travail en France et en Europe.
Fin 2023, 30,4 millions de personnes sont en emploi : 27 millions exercent une activité principalement salariée et 3,4 millions non-salariée.
Après avoir diminué dans les années 90 jusqu'au début des années 2000, la part des artisans, commerçants, chefs d'entreprise est restée relativement stable avant de se redresser légèrement depuis 2020. En 2023, 6,7 % des personnes en emploi sont artisans, commerçants, chefs d'entreprise (1 912 000). 12,9 % des personnes en emploi ont le statut d'indépendant parmi lesquels 3,2 % sont micro-entrepreneurs.
"Fin 2022, hors secteur agricole, 3,6 millions de personnes exercent une activité non salariée, à titre principal ou en complément d'une activité salariée. Parmi elles, 42 % travaillent dans le commerce et l'artisanat commercial, la santé et la construction, alors que ces secteurs ne rassemblent que 36 % des salariés non agricoles du privé. Les micro?entrepreneurs (ME) économiquement actifs représentent 49 % des non?salariés."
Portrait des professions en France.- in : Insee Focus, 29/04/2024, n°324, 5 p.
Le portrait des professions en France fournit des données sur la répartition des personnes en emploi selon le groupe socioprofessionnel de 1982 à 2022, la répartition par âge, par sexe, par niveau de diplôme, par statut d'emploi, des groupes socioprofessionnels en 2022, le travail en horaires atypiques (la nuit, le soir, le week-end), le temps partiel, le sous-emploi, selon le groupe socioprofessionnel (dont artisans).
Les artisans, commerçants, chefs d'entreprise représentent 6,8 % des personnes en emploi en 2022 (7,7 % en 1982). 3,3 % sont artisans. 24,8 % d'entre eux sont des femmes. 59,9 % des artisans ont entre 25 et 49 ans. 18,8 % ont un diplôme supérieur à bac + 2, 37,4 % détenant un CAP, BEP ou équivalent. 99,2 % sont indépendants.
35,2 % des artisans travaillent le soir et 64 % le samedi (contre respectivement 29,8 % et 41,3 % en moyenne pour l'ensemble des groupes socioprofessionnels). En revanche, le temps partiel y est moins répandu que la moyenne : il concerne 15 % des artisans (contre 17,3 % en moyenne). Le sous-emploi concerne 5,3 % du groupe socioprofessionnel des artisans.
En ligne sur le site de l'Insee
Enquête Besoins en main-d'oeuvre 2024. - Paris : France Travail, 24/04/2024, 80 p.
D'après les données issues de la Déclaration Sociale Nominative (DSN)*, les entreprises de 1 à 9 salariés regroupent 18,3 % de l'emploi salarié du secteur privé (hors agriculture) en 2022. 37,9 % des entreprises n'emploient qu'un seul salarié. Elles travaillent principalement dans le secteur du commerce-transport-hébergement-restauration (35,6 %), des services aux entreprises (15,8 %) et de la construction (15,3 %).
24,4 % des salariés des TPE travaillent à temps partiel (37,9 % dans les entreprises « mono-salarié »).
17 % des TPE recourent aux CDD et 8,9 % des salariés des TPE sont apprentis.
La durée hebdomadaire contractuelle moyenne de travail des salariés à temps complet est de 36,1 heures dans les TPE, elle est de 17 heures pour les salariés à temps partiel.
L'Insee met à jour les chiffres sur les relations entre le système de formation et l'emploi sous forme de tableaux Excel, autour de 3 thèmes :
- L'école et ses sortants (notamment les apprentis en formation),
- L'insertion des jeunes,
Les métiers en 2030 - Quelles perspectives de recrutement en région ?. - Paris : Dares, 26/07/2023, 196 p.
La Dares et France Stratégie publient une étude prospective sur les difficultés de recrutement à l'échelon régional, qui complète celle à l'échelon national publiée en mars 2022. Elle analyse la dynamique régionale des recrutements en 2030 et dresse un panorama prospectif des métiers par région.
La dynamique régionale de l'emploi varie en fonction de la géographie des métiers et de la démographie. Les départs de fin de carrière contribuent aux besoins de recrutement dans toutes les régions. Les jeunes débutants sur le marché de l'emploi, plus présents en Ile-de-France et en Hauts-de-France pourront les combler. Mais ces jeunes entrants restent moins nombreux que les seniors quittant le marché de l'emploi. Les mobilités géographiques renforceront également les difficultés de recrutement dans les régions marquées par des départs nets (les régions du Sud et de l'Ouest affichent un solde migratoire excédentaire).
Les tensions sur les recrutements devraient s'accroître dans les régions de l'Ouest et du Sud. "D'ici 2030, entre 6 % et 9 % des recrutements ne seraient pas couverts par les jeunes débutants ou les nouveaux travailleurs résidents." Elles seraient moins marquées dans les régions intérieures moins densément peuplées ainsi que dans le Grand Est et les Hauts-de-France : "entre 2 % et 3 % des recrutements ne seraient pas spontanément pourvus par les jeunes débutants."
La région Ile-de-France se situerait au même niveau que sur le territoire national (5 %).
"Les métiers dont la tension forte risque de s'accentuer à l'horizon de 2030 représentent 42 % de l'emploi de la Bretagne (22 métiers) et 35 % de l'emploi des Pays de la Loire (23 métiers)" (la moyenne nationale est de 25,2 %).
Portraits statistiques des métiers. - Paris : Dares, 08/09/2022, mult p.
La Dares présente les portraits statistiques de 225 métiers répartis en 22 catégories sur la période 1983-2019 à partir de l'enquête Emploi (Insee), du recensement de la population (Insee), des données Dares et Pôle emploi.
Chaque métier est caractérisé par des données sur la dynamique de l'emploi, les caractéristiques des personnes en emploi, la qualité de l'emploi, les caractéristiques des employeurs, les demandeurs d'emploi et les tensions sur le marché du travail.
Les métiers en 2030. - Paris : Dares, 10/03/2022, 196 p.
Les entreprises de proximité au féminin. Artisanat - Commerce - Professions libérales. - Paris : U2P, 01/03/2022, 54 p. (Etudes & chiffres clés (U2P)).
Après une première édition en 2019, l'Union des entreprises de proximité (U2P) a reconduit, en collaboration avec l'ISM, un panorama complet de la place des femmes dans les entreprises de proximité (artisanat, commerce, professions libérales).
45 % des salariés des secteurs de proximité sont des femmes (+ 2 %, la hausse étant surtout portée par l'artisanat du BTP et l'alimentation). Elles exercent davantage dans des métiers de services ou des fonctions transversales de gestion-administration ou de vente. 87 % sont en contrat à durée indéterminée (CDI) et 64 % travaillent à temps plein (contre 85 % des hommes). L'écart salarial entre les hommes et les femmes est stable, à 12,93 % (et nul ou presque pour les coiffeurs et les taxis).
L'étude prend en compte les dirigeantes d'entreprises, les créatrices d'entreprises, les salariées, et les apprenties des secteurs de l'artisanat (alimentation, BTP, fabrication, services), du commerce alimentaire de détail, de l'hôtellerie-restauration et des professions libérales (droit, santé, techniques et cadre de vie).
En ligne sur le site de l'U2P
L'emploi dans l'artisanat en chiffres. Des emplois salariés et non salariés en hausse en 2020, malgré la crise sanitaire. - in : ISM, 01/06/2021, 4 p. - (Baromètre de l'artisanat (ISM))
Le baromètre de l'artisanat ISM/MAAF évalue l'impact de la crise sanitaire sur les emplois salariés et non salariés.
Il révèle que l'emploi salarié a mieux résisté dans l'artisanat (+ 1,7 % par rapport à 2019) que dans l'ensemble du secteur privé (- 2 %). Toutes les régions sont concernées par la hausse, même si celle-ci est moins marquée en Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne et Centre Val de Loire.
L'artisanat du BTP (malgré l'arrêt des chantiers lors du 1er confinement) et de l'alimentation portent cette hausse, tandis que les effectifs sont stables dans les services et la fabrication. Les pertes les plus fortes sont enregistrées dans les transports (- 4 %), la coiffure et les soins esthétiques (- 2 %).
Globalement, les embauches ont reculé de 8 % en 2020, mais sont restées dynamiques, à l'exception du second trimestre et de la période du premier confinement.
La dynamique entrepreneuriale s'est également maintenue (+ 1 % au global), notamment dans le BTP et l'artisanat de fabrication. On constate une baisse d'activité des micro-entrepreneurs au 1er semestre 2020 (- 12 % de chiffre d'affaires), en particulier dans les activités de taxis-VTC (- 57 %) et de la coiffure/esthétique (- 32 %). Leurs revenus avant-crise étaient déjà deux à six fois moins élevés que ceux des travailleurs indépendants du régime classique. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux et désormais majoritaires dans un certain nombre de secteurs (artisanat de fabrication, activités de service), même si la part de projets dormants reste élevée.
Le temps de travail dans les TPE - Sept profils de très petites entreprises identifiés. - in : Dares résultats, 23/04/2019, n°20, 6p.