Mise à jour le 25/04/2024

France Travail
Enquête Besoins en main-d'oeuvre 2024. - Paris : France Travail, 24/04/2024, 80 p.
L'enquête BMO 2024 (*) apporte des éléments chiffrés sur les établissements qui envisagent de recruter, les projets de recrutement par type d'établissement, par bassin d'emploi et par région, et les métiers faisant l'objet de projets de recrutement.
Les intentions de recrutement des employeurs sont en baisse pour 2023 par rapport à 2023 (- 8,5 %). 28,2 % des établissements envisagent d'embaucher en 2024 (31 % en 2023). 34 % des projets d'embauches émanent des établissements sans salarié.
La part des embauches jugées difficiles s'élève à 57,4 % (- 3,6 points par rapport à 2023). 60 % des projets sont déclarés difficiles dans les entreprises de 5 à 9 salariés.
Selon l'enquête, certains secteurs de l'artisanat font face à des difficultés de recrutement, comme
- pour les métiers de bouche, les projets de recrutement sont jugés difficiles à 73 % dans la boucherie, 65 % chez les charcutiers traiteurs et en boulangerie-pâtisserie ;
- pour les métiers du bâtiment, les projets de recrutement sont jugés difficiles à 85 % pour les couvreurs, 79 % les charpentiers bois et métal, 78 % pour les plombiers-chauffagistes, 77 % pour les maçons qualifiés, 71 % pour les ouvriers en électricité du bâtiment ;
- pour l'automobile, 86 % des projets de recrutement sont jugés difficiles pour les carrossiers automobiles et 78 % pour les ouvriers mécaniciens de véhicules ;
- pour les coiffeurs et les esthéticiens, ils le sont à 73 %.
Une enquête complémentaire interroge sur les principales difficultés de recrutement envisagées par les employeurs, la résolution des difficultés de recrutement [recours à France Travail et à la formation], le type de contrats proposé par les employeurs potentiellement recruteurs, l'usage des différents contrats de travail selon le motif d'embauche, le recours ou le non-recours à France Travail, le bilan de l'activité et des recrutements en 2023 et les difficultés rencontrées.
En annexe : base de sondage, taux de retour.
Des fiches de synthèse sont complémentaires à l'enquête, des fiches sectorielles et des publications régionales sont également disponibles.
[Données sur le travail saisonnier].
(*) Enquête réalisée fin 2023 auprès de l'ensemble des employeurs hors administrations de l'État (Ministères, Police, Justice...) et des entreprises publiques (Banque de France...). 1 695 808 employeurs ont été interrogés, 426 091 ont répondu au questionnaire.
En ligne sur le site de France Travail

Dares
L'emploi dans les très petites entreprises en 2022. - in : Dares résultats, 16/01/2024, 4 p.
D'après les données issues de la Déclaration Sociale Nominative (DSN)*, les entreprises de 1 à 9 salariés regroupent 18,3 % de l'emploi salarié du secteur privé (hors agriculture) en 2022. 37,9 % des entreprises n'emploient qu'un seul salarié. Elles travaillent principalement dans le secteur du commerce-transport-hébergement-restauration (35,6 %), des services aux entreprises (15,8 %) et de la construction (15,3 %).
24,4 % des salariés des TPE travaillent à temps partiel (37,9 % dans les entreprises « mono-salarié »).
17 % des TPE recourent aux CDD et 8,9 % des salariés des TPE sont apprentis.
La durée hebdomadaire contractuelle moyenne de travail des salariés à temps complet est de 36,1 heures dans les TPE, elle est de 17 heures pour les salariés à temps partiel.
Les femmes représentent 46,6 % des salariés dans les TPE contre 45,1 % dans les entreprises de 10 salariés et plus.
*Données sur les entreprises de 1 à 9 salariés de France hors Mayotte à l'exception des secteurs suivants : agriculture, administration publique (État, collectivités locales, hôpitaux et administrations de sécurité sociale), particuliers employeurs et activités extraterritoriales.
En ligne sur le site de la Dares

Insee
Bilan Formation - Emploi. - in : Insee Résultats, 28/11/2023, mult. p.
L'Insee met à jour les chiffres sur les relations entre le système de formation et l'emploi sous forme de tableaux Excel, autour de 3 thèmes :
- L'école et ses sortants (notamment les apprentis en formation),
- L'insertion des jeunes,
- La formation tout au long de la vie (notamment la formation professionnelle continue financée par les entreprises).
En ligne sur le site de l'Insee

Dares, Dumont Gwénaëlle, Lasselin Mahaut
Dépenses en faveur de l'emploi et du marché du travail en 2021 - Un retournement des évolutions 2020 : baisse du soutien au revenu, hausse des incitations à l'embauche.- in : Dares résultats, 13/09/2023, n°49, 4 p.
En 2021, près de 184 milliards d'euros ont été dépensés en faveur de l'emploi et du marché du travail (- 3 % par rapport à 2020).
Les dépenses d'incitation à l'embauche augmentent de 9 % dans leur ensemble, tandis que les dépenses d'incitation à l'activité diminuent (- 4 %).
Les dépenses de soutien au revenu en cas de perte d'emploi ou de réduction d'activité baissent de 22 %, en raison d'un moindre recours à l'activité partielle (- 59 %).
Les dépenses allouées à la formation professionnelle sont en hausse : + 24 % pour celles hors alternance ; + 47 % pour celles liées à l'alternance, dont 53 % en faveur de l'apprentissage, y compris les aides à l'embauche. "Cette augmentation résulte de l'accroissement des entrées dans le dispositif (+ 38 %) et de la mise en place de l'aide exceptionnelle à l'apprentissage".
En ligne sur le site de la Dares

Insee, Dares
Emploi, chômage, revenus du travail. Edition 2023. - Paris : INSEE Références, 30/06/2023, 205 p.
L'Insee fournit des données chiffrées sur l'emploi, le chômage, l'activité et l'inactivité, le temps et les conditions de travail, les revenus et les coûts du travail en France et en Europe.
Fin 2022, 30,3 millions de personnes sont en emploi : 26,9 millions exercent une activité salariée et 3,4 millions non-salariée.
Après avoir diminué dans les années 90 jusqu'au début des années 2000, la part des artisans, commerçants, chefs d'entreprise est restée relativement stable avant de se redresser légèrement depuis 2020. En 2022, 21,7 % des personnes en emploi sont artisans, commerçants, chefs d'entreprise (1 934 000).
Au 31 décembre 2021, hors secteur agricole, 3,5 millions de personnes exercent une activité non salariée, à titre principal ou en complément d'une activité salariée. 43 % d'entre elles travaillent dans le commerce et l'artisanat commercial, la santé et la construction, alors que ces secteurs ne rassemblent que 36 % des salariés non agricoles du privé. Les micro-entrepreneurs (ME) économiquement actifs représentent 47 % des non-salariés. Hors agriculture et hors ME, les non-salariés classiques perçoivent en moyenne un revenu d'activité de 4 030 euros par mois (1 260 euros/mois pour les taxis et VTC ; 1 580 euros pour la coiffure et les soins de beauté).
L'édition 2023 inclut notamment trois dossiers : davantage de salariés ont changé d'entreprise en 2022 qu'avant la crise sanitaire ; la répartition des immigrés et de leurs descendants selon la profession : le niveau des diplômes n'explique pas tout ; dans l'action sociale, la santé et l'enseignement, davantage de problèmes de santé déclarés, plus souvent causés par le travail.
En ligne sur le site de l'Insee

Dares, France Stratégie
Les métiers en 2030 - Quelles perspectives de recrutement en région ?. - Paris : Dares, 24/01/2023, 196 p.
La Dares et France Stratégie publient une étude prospective sur les difficultés de recrutement à l'échelon régional, qui complète celle à l'échelon national publiée en mars 2022. Elle analyse la dynamique régionale des recrutements en 2030 et dresse un panorama prospectif des métiers par région.

La dynamique régionale de l'emploi varie en fonction de la géographie des métiers et de la démographie. Les départs de fin de carrière contribuent aux besoins de recrutement dans toutes les régions. Les jeunes débutants sur le marché de l'emploi, plus présents en Ile-de-France et en Hauts-de-France pourront les combler. Mais ces jeunes entrants restent moins nombreux que les seniors quittant le marché de l'emploi. Les mobilités géographiques renforceront également les difficultés de recrutement dans les régions marquées par des départs nets (les régions du Sud et de l'Ouest affichent un solde migratoire excédentaire).

Les tensions sur les recrutements devraient s'accroître dans les régions de l'Ouest et du Sud. "D'ici 2030, entre 6 % et 9 % des recrutements ne seraient pas couverts par les jeunes débutants ou les nouveaux travailleurs résidents." Elles seraient moins marquées dans les régions intérieures moins densément peuplées ainsi que dans le Grand Est et les Hauts-de-France : "entre 2 % et 3 % des recrutements ne seraient pas spontanément pourvus par les jeunes débutants."
La région Ile-de-France se situerait au même niveau que sur le territoire national (5 %).

"Les métiers dont la tension forte risque de s'accentuer à l'horizon de 2030 représentent 42 % de l'emploi de la Bretagne (22 métiers) et 35 % de l'emploi des Pays de la Loire (23 métiers)" (la moyenne nationale est de 25,2 %).

Panorama régional (2019-2030) : chiffres sur les besoins de recrutement, métiers les plus créateurs d'emplois, métiers à forts besoins de recrutement, métiers où les déséquilibres potentiels sont les plus importants, déséquilibres potentiels pour les dix métiers surreprésentés, typologie des métiers en fonction de leur démographie et de leurs mobilités professionnelles.
En ligne sur le site de la Dares 

Dares, France Stratégie
Quels métiers en 2030 ?. - Paris : Dares, 10/03/2022, 196 p.
La Dares et France Stratégie publient une étude prospective sur les métiers à l'horizon 2030. Elle analyse les créations d'emplois par secteurs et par métiers ; les besoins de recrutement des entreprises compte tenu des départs en fin de carrière et enfin les déséquilibres potentiels si on confronte les besoins de recrutements des employeurs en 2030 avec l'arrivée des jeunes débutants sur le marché du travail.
Entre 2019 et 2030, on dénombre 1,8 million d'emplois supplémentaires pour les diplômés du supérieur, notamment dans le commerce, la construction ou l'industrie.
Les départs en retraite représentent 90 % des postes à pourvoir (agents d'entretien, conducteurs de véhicules, ouvriers qualifiés du bâtiment, etc).
L'étude indique également des métiers avec des tensions qui pourraient s'accentuer (Ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment), des métiers pour lesquels les tensions pourraient se réduire (Coiffeurs-esthéticiens), des métiers avec des nouvelles difficultés potentielles de recrutement (Ouvriers du textile et du cuir) et des métiers pour lesquels les tensions pourraient se maintenir (Bouchers, charcutiers, boulangers).
En ligne sur le site de la Dares

U2P, ISM.
Les entreprises de proximité au féminin. Artisanat - Commerce - Professions libérales. - Paris : U2P, 01/03/2022, 54 p. (Etudes & chiffres clés (U2P)).
Après une première édition en 2019, l'Union des entreprises de proximité (U2P) a reconduit, en collaboration avec l'ISM, un panorama complet de la place des femmes dans les entreprises de proximité (artisanat, commerce, professions libérales).
45 % des salariés des secteurs de proximité sont des femmes (+ 2 %, la hausse étant surtout portée par l'artisanat du BTP et l'alimentation). Elles exercent davantage dans des métiers de services ou des fonctions transversales de gestion-administration ou de vente. 87 % sont en contrat à durée indéterminée (CDI) et 64 % travaillent à temps plein (contre 85 % des hommes). L'écart salarial entre les hommes et les femmes est stable, à 12,93 % (et nul ou presque pour les coiffeurs et les taxis).
L'étude prend en compte les dirigeantes d'entreprises, les créatrices d'entreprises, les salariées, et les apprenties des secteurs de l'artisanat (alimentation, BTP, fabrication, services), du commerce alimentaire de détail, de l'hôtellerie-restauration et des professions libérales (droit, santé, techniques et cadre de vie).
En ligne sur le site de l'U2P

ISM, MAAF
L'emploi dans l'artisanat en chiffres. Des emplois salariés et non salariés en hausse en 2020, malgré la crise sanitaire. - in : ISM, 01/06/2021, 4 p. - (Baromètre de l'artisanat (ISM))
Le baromètre de l'artisanat ISM/MAAF évalue l'impact de la crise sanitaire sur les emplois salariés et non salariés.
Il révèle que l'emploi salarié a mieux résisté dans l'artisanat (+ 1,7 % par rapport à 2019) que dans l'ensemble du secteur privé (- 2 %). Toutes les régions sont concernées par la hausse, même si celle-ci est moins marquée en Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne et Centre Val de Loire.
L'artisanat du BTP (malgré l'arrêt des chantiers lors du 1er confinement) et de l'alimentation portent cette hausse, tandis que les effectifs sont stables dans les services et la fabrication. Les pertes les plus fortes sont enregistrées dans les transports (- 4 %), la coiffure et les soins esthétiques (- 2 %).
Globalement, les embauches ont reculé de 8 % en 2020, mais sont restées dynamiques, à l'exception du second trimestre et de la période du premier confinement.
La dynamique entrepreneuriale s'est également maintenue (+ 1 % au global), notamment dans le BTP et l'artisanat de fabrication. On constate une baisse d'activité des micro-entrepreneurs au 1er semestre 2020 (- 12 % de chiffre d'affaires), en particulier dans les activités de taxis-VTC (- 57 %) et de la coiffure/esthétique (- 32 %). Leurs revenus avant-crise étaient déjà deux à six fois moins élevés que ceux des travailleurs indépendants du régime classique. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux et désormais majoritaires dans un certain nombre de secteurs (artisanat de fabrication, activités de service), même si la part de projets dormants reste élevée.
En ligne sur le site de la MAAF

Dares
Portraits statistiques des métiers. - Paris : Dares, 22/04/2021, mult p.
La Dares présente les portraits statistiques de 225 métiers répartis en 22 catégories sur la période 1983-2018 à partir de l'enquête Emploi (Insee), du recensement de la population (Insee), des données Dares et Pôle emploi.
Chaque métier est caractérisé par des données sur la dynamique de l'emploi, les caractéristiques des personnes en emploi, la qualité de l'emploi, les caractéristiques des employeurs, les demandeurs d'emploi et les tensions sur le marché du travail.
Les catégories de métiers présentées sont l'agriculture, la marine et la pêche ; le bâtiment et les travaux publics ; l'électricité et l'électronique ; la mécanique et le travail des métaux ; les industries de process ; les matériaux souples, le bois et les industries graphiques ; la maintenance (dont les ouvriers qualifiés de la réparation automobile) ; les ingénieurs et les cadres de l'industrie ; les transports, la logistique et le tourisme ; l'artisanat (artisans et ouvriers artisanaux) ; la gestion et l'administration des entreprises ; l'informatique et les télécommunications ; les études et la recherche ; l'administration publique, les professions juridiques, l'armée et la police ; la banque et les assurances ; le commerce ; l'hôtellerie, la restauration et l'alimentation (dont bouchers-charcutiers-boulangers) ; les services aux particuliers et aux collectivités (dont les coiffeurs-esthéticiens) ; la communication, l'information, les arts et spectacles ; la santé, l'action sociale, culturelle et sportive ; l'enseignement et la formation ; la politique et la religion.
Un comparateur permet de constater les différences entre deux métiers sur les principaux indicateurs.
En ligne sur le site de la Dares

Insee
Emploi et revenus des indépendants - Edition 2020. - Paris : Insee Références, 28/04/2020, 178 p.
L'Insee publie des données statistiques sur l'emploi, les revenus et le patrimoine des indépendants en 2017. 3,2 millions de personnes exerçaient à la fin 2017 une activité non salariée à titre principal ou en complément d'une activité salariée (+ 33 % entre 2008 et 2017). En moyenne, leur revenu mensuel s'élève à 3580 € nets, avec des disparités selon les secteurs. 18 % des non salariés appartiennent au secteur du commerce et de l'artisanat commercial, et 13 % au secteur de la construction.
Des fiches thématiques apportent un éclairage transversal aux différents secteurs d'activité : situation des indépendants selon la catégorie juridique et la taille de l'entreprise, disparités de revenu, pluriactivité, conditions de travail, répartition sur le territoire métropolitain, éléments de comparaison européenne.
Le document comporte également des fiches sectorielles (voir notamment commerce et artisanat commercial, services aux particuliers hors santé, construction) ainsi que des éclairages sur l'offre de travail des indépendants, les revenus d'activité non salariée des chauffeurs de VTC et des taxis, l'évolution du nombre de non?salariés dans les activités culturelles entre 2007 et 2016 et deux dossiers sur "Les indépendants, témoins des transformations du travail ?" et "Qui s'installe à son compte ? Transitions entre salariat et non-salariat et effet sur les revenus professionnels".
En ligne sur le site de l'Insee

Dares, Raffin Charles
Le temps de travail dans les TPE - Sept profils de très petites entreprises identifiés. - in : Dares résultats, 23/04/2019, n°20, 6p.
Selon les données de l'enquête Acemo TPE 2016, 87 % des salariés des TPE sont en contrat à durée indéterminée (CDI) en 2015 (84 % dans les entreprises de 10 salariés et plus) et 28 % travaillent à temps partiel contre 16 % dans les autres entreprises. La durée de travail hebdomadaire des salariés à temps complet est plus longue pour les salariés des TPE : 36,2 heures contre 35,6 heures pour les salariés des entreprises de 10 salariés et plus. En revanche, seuls 2 % des salariés des TPE sont rémunérés au forfait en jours contre 13 % des salariés des autres entreprises.
7 profils types de TPE sont identifiés en matière de gestion du temps de travail :
- les TPE employant uniquement des salariés à temps partiel (secrétariat, gestion)
- les TPE recourant principalement aux CDD (activités de services à la personne [coiffure, soins de beauté, aménagement paysager])
- les TPE employant quasi exclusivement en CDI et à temps complet (activités d'agences immobilières ou de contrôle de gestion)
- les TPE très régulièrement ouvertes le dimanche (commerce et services directs aux particuliers [boulangeries, pâtisseries, restauration])
- les TPE recourant massivement aux heures supplémentaires (artisans de la construction)
- les TPE où la plupart des salariés sont au forfait en jours (cadres administratifs et commerciaux)
- les TPE de grandes tailles et aux usages du temps de travail diversifiés (pharmacies).
En ligne sur le site de la Dares

Conseil d'Orientation pour l'Emploi
Automatisation, numérisation et emploi. - Paris : COE, 2017
Le Conseil d'orientation pour l'emploi a publié 3 tomes du rapport analysant les effets de l'automatisation et de la numérisation sur l'emploi :
Tome 1 : les impacts sur le volume, la structure et la localisation de l'emploi :
Tome 2 : l'impact sur les compétences
Tome 3 : l'impact sur le travail
En ligne sur le site de France Stratégie.

ISM
Les emplois de l'artisanat. - Paris : ISM, 01/12/2017, 52 p. (Etudes et recherches).
En 2016, on observe une stabilisation du nombre des emplois non salariés et salariés.
Parmi les non-salariés (un quart des emplois de l'artisanat), la hausse du nombre de micro-entrepreneurs compense la baisse des emplois d'indépendants du régime classique. Le régime du micro-entrepreneur progresse et représente désormais 39% de l'emploi non salarié. Mais il ne conduit plus à la création nette d'emplois indépendants. Les revenus des micro-entrepreneurs sont par ailleurs cinq fois inférieurs à ceux du régime classique.
L'emploi salarié retrouve quant à lui des couleurs en 2016 et 2017, après plusieurs années de baisse, porté notamment par quelques activités de services (transports, nettoyage, soins de beauté, réparation automobile) et, dans l'alimentation, la boulangerie-pâtisserie. L'emploi salarié de l'artisanat du BTP retrouve un solde positif pour la première fois depuis 2008. Seul l'emploi salarié des secteurs de la fabrication poursuit un déclin engagé depuis 2000.
La reprise de l'activité est visible également dans l'évolution des projets de recrutement des TPE artisanales : les offres d'emploi déposées à Pôle emploi ont fortement progressé en 2016, l'enquête « Besoins de Main d'Œuvre » confirmant cette tendance.
La croissance des emplois salariés reste toutefois encore modérée et inférieure à celle qui est enregistrée pour l'ensemble du secteur marchand.
Un autre enseignement de l'étude est de montrer l'évolution des formes d'activité. La transformation et la porosité des formes d'emploi - caractéristique de l'économie numérique - sont bien à l'œuvre dans l'artisanat.