Hauts-de-France : activité des entreprises artisanales dans l'Union européenne [Enquête CMA]
Près d'une entreprise artisanale sur 3 est en relation avec d'autres pays européens, que ce soit pour l'achat de produits, marchandises ou services (14 %) ou la vente (9 %). Le secteur de la production est celui qui est le plus concerné. Les ventes de produits au sein de l'UE ont pour principal objectif de développer l'activité sur de nouveaux marchés (44 %) et de compenser une baisse d'activité en France (25 %).
Seuls 9 % des dirigeants perçoivent dans l'UE des opportunités et/ou des avantages (21 % dans la production), 20 % l'associant à des risques et/ou des contraintes (et jusqu'à 25 % dans le bâtiment). Les plus grosses entreprises artisanales (de 10 à 49 salariés) perçoivent davantage en l'UE des contraintes. L'impact de l'UE dans les domaines de l'innovation, du commerce extérieur, de l'environnement, de l'économie et de l'emploi est difficilement cerné par les entreprises artisanales, qui sont autant à y voir un impact positif qu'un impact négatif.
20 % des artisans identifient un risque de pérennité pour leur entreprise (et jusqu'à 24 % dans l'alimentaire). Le moral des artisans se détériore, 63 % des artisans ayant un état d'esprit plutôt négatif (+ 9 points par rapport au 1er trimestre 2024), avec 27 % se disant inquiets (+ 2 points).