77e enquête de conjoncture des PME [Bpifrance Le Lab]
La 77e enquête de conjoncture des PME, menée par Bpifrance auprès de 5 011 entreprises de 1 à 249 salariés (dont 34 % de TPE) à l'été 2023, révèle que les TPE-PME anticipent une très faible hausse de leur chiffre d'affaires en 2023.
Elles s'attendent à une croissance de 1 % en moyenne de leur chiffre d'affaires en 2023, contre 6 % au semestre précédent.
Le ralentissement s'observe dans tous les secteurs, même si le tourisme poursuit son rattrapage. Au plan régional, l'optimisme est plus marqué en Centre-Val de Loire et en Ile-de-France, qu'en Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Grand Est et Normandie.
On constate un ralentissement modéré des embauches dans le commerce, la construction et les transports. Les créations d'emploi sont plus dynamiques dans les PME d'au moins 10 salariés, les PME innovantes et chez celles tournées vers l'international. Les difficultés de recrutement se stabilisent à un niveau proche de celui observé avant la crise sanitaire (82 % des dirigeants), et sont plus marquées notamment dans le tourisme et la construction (87 %).
77 % des TPE-PME pensent augmenter les salaires de leurs collaborateurs en 2023 (dont pour près de la moitié, de plus de 5 %). 42 % envisagent une hausse plus importante que celle accordée en 2022. 52 % ont également augmenté leurs prix de vente (- 20 % par rapport à 2022). L'évolution moyenne est de + 3,5 %.
Les TPE-PME voient leur situation de trésorerie se dégrader, même si elle reste relativement confortable et 78 % considèrent que leur rentabilité a été "bonne" ou "normale" en 2022 (contre 76 % au semestre précédent).
Leurs difficultés d'accès au crédit de trésorerie progressent (12 %, soit + 1 % par rapport à la précédente enquête), tandis que les difficultés d'accès au crédit d'investissement sont stables (11 %).
45 % des entreprises ont investi ou prévoient de le faire en 2023 (- 2 %), les montants investis étant en recul. Le financement bancaire poursuit son recul pour ces projets, qui sont en grande partie autofinancés. Le coût du crédit devient le principal obstacle à l'investissement. 35 % des TPE-PME déclarent avoir réalisé des investissements verts en 2022 (principalement pour le tri des déchets et l'achat d'équipements de production plus performants énergétiquement).
Les perspectives 2024 fléchissent : les dirigeants sont plutôt pessimistes concernant leur activité, surtout les dirigeants de TPE de moins de 10 salariés.
Les perspectives d'embauche ralentissent.
L'enquête présente trois focus sur les augmentations des salaires et prix de vente, le PGE (prêt garanti par l'Etat) et les actions de sobriété énergétique des TPE-PME.
Elles s'attendent à une croissance de 1 % en moyenne de leur chiffre d'affaires en 2023, contre 6 % au semestre précédent.
Le ralentissement s'observe dans tous les secteurs, même si le tourisme poursuit son rattrapage. Au plan régional, l'optimisme est plus marqué en Centre-Val de Loire et en Ile-de-France, qu'en Bourgogne-Franche-Comté, Hauts-de-France, Grand Est et Normandie.
On constate un ralentissement modéré des embauches dans le commerce, la construction et les transports. Les créations d'emploi sont plus dynamiques dans les PME d'au moins 10 salariés, les PME innovantes et chez celles tournées vers l'international. Les difficultés de recrutement se stabilisent à un niveau proche de celui observé avant la crise sanitaire (82 % des dirigeants), et sont plus marquées notamment dans le tourisme et la construction (87 %).
77 % des TPE-PME pensent augmenter les salaires de leurs collaborateurs en 2023 (dont pour près de la moitié, de plus de 5 %). 42 % envisagent une hausse plus importante que celle accordée en 2022. 52 % ont également augmenté leurs prix de vente (- 20 % par rapport à 2022). L'évolution moyenne est de + 3,5 %.
Les TPE-PME voient leur situation de trésorerie se dégrader, même si elle reste relativement confortable et 78 % considèrent que leur rentabilité a été "bonne" ou "normale" en 2022 (contre 76 % au semestre précédent).
Leurs difficultés d'accès au crédit de trésorerie progressent (12 %, soit + 1 % par rapport à la précédente enquête), tandis que les difficultés d'accès au crédit d'investissement sont stables (11 %).
45 % des entreprises ont investi ou prévoient de le faire en 2023 (- 2 %), les montants investis étant en recul. Le financement bancaire poursuit son recul pour ces projets, qui sont en grande partie autofinancés. Le coût du crédit devient le principal obstacle à l'investissement. 35 % des TPE-PME déclarent avoir réalisé des investissements verts en 2022 (principalement pour le tri des déchets et l'achat d'équipements de production plus performants énergétiquement).
Les perspectives 2024 fléchissent : les dirigeants sont plutôt pessimistes concernant leur activité, surtout les dirigeants de TPE de moins de 10 salariés.
Les perspectives d'embauche ralentissent.
L'enquête présente trois focus sur les augmentations des salaires et prix de vente, le PGE (prêt garanti par l'Etat) et les actions de sobriété énergétique des TPE-PME.
Source(s) :
77e enquête de conjoncture semestrielle auprès des PME. Des TPE-PME au ralenti / Bpifrance Le Lab .- in : site Bpifrance Le Lab, 03/07/2023, 28p. - En ligne sur le site de Bpifrance Le Lab