75e enquête de conjoncture des PME [Bpifrance Le Lab]
La 75e enquête de conjoncture des PME, menée par Bpifrance auprès de 5 093 entreprises de 1 à 250 salariés (dont 34 % de TPE) en juin 2022, révèle que les TPE-PME anticipent un ralentissement de l'activité en 2022.
Elles s'attendent à une croissance de 4,9 % en moyenne de leur chiffre d'affaires en 2022, contre 7 % au semestre précédent.
Les perspectives d'activité sont inégales selon les secteurs : fort rebond attendu dans le tourisme, dynamisme dans les services mais ralentissement dans la construction et le commerce. Au plan régional, l'optimisme est plus marqué en PACA et en Ile-de-France (régions plus touristiques) qu'en Hauts-de-France et Grand Est.
Les perspectives d'embauche sont dynamiques, particulièrement chez les PME d'au moins 10 salariés et celles tournées vers l'international. Les difficultés de recrutement sont toujours plus fortes (84 % des dirigeants, contre 75 % il y a un an), notamment dans la construction et le tourisme.
74 % des TPE-PME déclarent faire face à des difficultés d'approvisionnement (+ 9 points par rapport à l'enquête précédente). Celles-ci rencontrent également des difficultés de trésorerie. Elles sont particulièrement affectées par la hausse des prix des intrants et l'allongement des délais de livraison.
Les TPE-PME voient leur situation de trésorerie se dégrader et anticipent une détérioration plus prononcée dans les prochains mois.
Leurs difficultés d'accès au crédit de trésorerie progressent (10 %, soit + 1,2 % par rapport à la précédente enquête), et les difficultés d'accès au crédit d'investissement restent stables et très basses (9 %).
45 % des entreprises ont investi ou prévoient de le faire en 2022 (- 2 %) et les montants investis sont en baisse. Le financement bancaire est en recul pour ces projets, qui sont en grande partie autofinancés. Les principaux obstacles à l'investissement demeurent la faiblesse de la demande et de la rentabilité.
Les perspectives 2023 fléchissent : les dirigeants sont peu optimistes concernant leur activité. 43 % estiment que les difficultés d'approvisionnement vont perdurer. Les perspectives d'embauche sont en décélération, mais plus élevées dans les entreprises exportatrices et innovantes. Elles sont plus positives dans les PME de plus de 10 salariés que dans les TPE.
L'enquête présente trois focus sur les difficultés d'approvisionnement, le PGE (prêt garanti par l'Etat) et la transition écologique et énergétique (TEE) et l'investissement.
Elles s'attendent à une croissance de 4,9 % en moyenne de leur chiffre d'affaires en 2022, contre 7 % au semestre précédent.
Les perspectives d'activité sont inégales selon les secteurs : fort rebond attendu dans le tourisme, dynamisme dans les services mais ralentissement dans la construction et le commerce. Au plan régional, l'optimisme est plus marqué en PACA et en Ile-de-France (régions plus touristiques) qu'en Hauts-de-France et Grand Est.
Les perspectives d'embauche sont dynamiques, particulièrement chez les PME d'au moins 10 salariés et celles tournées vers l'international. Les difficultés de recrutement sont toujours plus fortes (84 % des dirigeants, contre 75 % il y a un an), notamment dans la construction et le tourisme.
74 % des TPE-PME déclarent faire face à des difficultés d'approvisionnement (+ 9 points par rapport à l'enquête précédente). Celles-ci rencontrent également des difficultés de trésorerie. Elles sont particulièrement affectées par la hausse des prix des intrants et l'allongement des délais de livraison.
Les TPE-PME voient leur situation de trésorerie se dégrader et anticipent une détérioration plus prononcée dans les prochains mois.
Leurs difficultés d'accès au crédit de trésorerie progressent (10 %, soit + 1,2 % par rapport à la précédente enquête), et les difficultés d'accès au crédit d'investissement restent stables et très basses (9 %).
45 % des entreprises ont investi ou prévoient de le faire en 2022 (- 2 %) et les montants investis sont en baisse. Le financement bancaire est en recul pour ces projets, qui sont en grande partie autofinancés. Les principaux obstacles à l'investissement demeurent la faiblesse de la demande et de la rentabilité.
Les perspectives 2023 fléchissent : les dirigeants sont peu optimistes concernant leur activité. 43 % estiment que les difficultés d'approvisionnement vont perdurer. Les perspectives d'embauche sont en décélération, mais plus élevées dans les entreprises exportatrices et innovantes. Elles sont plus positives dans les PME de plus de 10 salariés que dans les TPE.
L'enquête présente trois focus sur les difficultés d'approvisionnement, le PGE (prêt garanti par l'Etat) et la transition écologique et énergétique (TEE) et l'investissement.
Source(s) :
75e enquête de conjoncture semestrielle auprès des PME. Baisse d'énergie chez les PME / Bpifrance Le Lab .- in : site Bpifrance Le Lab, n° 75, 07/07/2022, 27p. - En ligne sur le site de Bpifrance Le Lab