Evaluation de l'écosystème entrepreneurial français en 2022 [Global Entrepreneurship Monitor]
Le Labex Entreprendre, de l'Université de Montpellier, a publié pour la France l'édition 2022 du Global Entrepreneurship Monitor (GEM), qui permet d'apprécier l'écosystème entrepreneurial français.
Il s'appuie sur deux études annuelles sur l'activité entrepreneuriale auprès de la population française âgée de 18 à 64 ans (étude APS, 3 830 répondants) et sur l'écosystème entrepreneurial auprès d'un panel de 43 experts (étude NES), qui permet notamment de calculer l'index du contexte entrepreneurial. Après une première édition réalisée dans un contexte de crise sanitaire, cette deuxième édition est marquée par la crise énergétique et les difficultés d'approvisionnement consécutives au conflit en Ukraine. Elle "permet de comprendre comment ont évolué l’activité entrepreneuriale et ses déterminants et plus largement l’écosystème entrepreneurial."
L'étude APS confirme que l'entrepreneuriat s'impose dans la société, comme un choix de carrière souhaitable conférant un statut social élevé. La perception de la faisabilité de démarrer une entreprise a progressé (55,4 %) et se situe au-dessus de la moyenne du G7 (à 52 %). En France, les principales motivations à l'entrepreneuriat sont d'ordre économique, tandis que la France se situe au dernier rang du G7 pour "faire une différence dans le monde" et "perpétuer une tradition familiale". L'intention entrepreneuriale est en progression entre 2021 et 2022, l'engagement entrepreneurial n'ayant pas été affecté par le contexte d'incertitude. Le nombre de sorties entrepreneuriales est également très mesuré, le taux total de sortie s'élevant à 3,6 % (soit inférieur à la moyenne du G7, à 5,1 %).
L'entrepreneuriat des jeunes est en forte progression depuis 10 ans et le niveau d'intention entrepreneuriale est beaucoup plus fort chez les moins de 35 ans.
La France, en termes d'entrepreneuriat durable, se classe en tête des pays du G7 pour les réglementations spécifiques mises en place par le gouvernement pour soutenir les startups orientées vers la durabilité, pour le financement des entreprises orientées RSE, et pour l'intégration des principes de la RSE par les entreprises nouvelles et en croissance dans leurs activités commerciales. Il existe néanmoins un gap important entre les intentions de prise en compte de l'impact social ou environnemental de l'entreprise, et les décisions prises.
Le rapport émet 4 préconisations pour favoriser le développement de l'activité entrepreneuriale en France :
Il s'appuie sur deux études annuelles sur l'activité entrepreneuriale auprès de la population française âgée de 18 à 64 ans (étude APS, 3 830 répondants) et sur l'écosystème entrepreneurial auprès d'un panel de 43 experts (étude NES), qui permet notamment de calculer l'index du contexte entrepreneurial. Après une première édition réalisée dans un contexte de crise sanitaire, cette deuxième édition est marquée par la crise énergétique et les difficultés d'approvisionnement consécutives au conflit en Ukraine. Elle "permet de comprendre comment ont évolué l’activité entrepreneuriale et ses déterminants et plus largement l’écosystème entrepreneurial."
L'étude APS confirme que l'entrepreneuriat s'impose dans la société, comme un choix de carrière souhaitable conférant un statut social élevé. La perception de la faisabilité de démarrer une entreprise a progressé (55,4 %) et se situe au-dessus de la moyenne du G7 (à 52 %). En France, les principales motivations à l'entrepreneuriat sont d'ordre économique, tandis que la France se situe au dernier rang du G7 pour "faire une différence dans le monde" et "perpétuer une tradition familiale". L'intention entrepreneuriale est en progression entre 2021 et 2022, l'engagement entrepreneurial n'ayant pas été affecté par le contexte d'incertitude. Le nombre de sorties entrepreneuriales est également très mesuré, le taux total de sortie s'élevant à 3,6 % (soit inférieur à la moyenne du G7, à 5,1 %).
L'entrepreneuriat des jeunes est en forte progression depuis 10 ans et le niveau d'intention entrepreneuriale est beaucoup plus fort chez les moins de 35 ans.
La France, en termes d'entrepreneuriat durable, se classe en tête des pays du G7 pour les réglementations spécifiques mises en place par le gouvernement pour soutenir les startups orientées vers la durabilité, pour le financement des entreprises orientées RSE, et pour l'intégration des principes de la RSE par les entreprises nouvelles et en croissance dans leurs activités commerciales. Il existe néanmoins un gap important entre les intentions de prise en compte de l'impact social ou environnemental de l'entreprise, et les décisions prises.
Le rapport émet 4 préconisations pour favoriser le développement de l'activité entrepreneuriale en France :
- Renforcer la promotion de l'entrepreneuriat au primaire et secondaire,
- Accélérer l'entrepreneuriat féminin,
- Faciliter l'accès au marché,
- Réduire le gap entre intentions et actions en termes de développement durable.
Source(s) :
Situation de l’activité entrepreneuriale en France : Rapport 2022 du Global Entrepreneurship Monitor / Messeghem K., Lasch F., Valette J., Casanova S., Courrent J-M., Nakara W., Sammut S., Thurik R., Torrès O. .- in : Labex Entreprendre, 20/06/2023, 76p. - En ligne sur le site du Labex Entreprendre