82 % des entreprises créées au 1er semestre 2018 sont toujours actives 3 ans après [Insee Première]

82 % des entreprises classiques créées au 1er semestre 2018 sont encore actives 3 ans après leur création.

Les sociétés sont plus pérennes (84 %) que les entreprises individuelles classiques (75 %, hors micro-entrepreneurs). Le secteur d'activité est également un facteur de pérennité ; celle-ci est la plus faible dans le secteur du commerce (78 %).
L'investissement financier à la création et l'expérience du créateur contribuent également à la pérennité de l'entreprise. La zone d'implantation des entreprises entre également en jeu : les entreprises installées dans une commune hors attraction des pôles d'emploi et de population ont une probabilité d'être pérenne supérieure de 70 % à celles situées au sein de la commune-centre d'un pôle.

La part des entreprises employant au moins un salarié en plus du dirigeant a augmenté : 39 %, contre 27 % l'année de la création.

Si 15 % des entrepreneurs ont pour objectif de parvenir à sauvegarder leur entreprise (notamment dans les transports et l'entreposage, et l'hébergement-restauration), plus de la moitié souhaitent accroître leur niveau d'activité.

Avec à peine 2 ans d'ancienneté lors de la survenue de la pandémie de Covid-19, 55 % ont subi une baisse d'activité liée à la crise sanitaire, 6 entreprises sur 10 ont rencontré des difficultés financières et 4 sur 10 un manque de débouchés. Les 2/3 ont eu recours à des dispositifs d'aide financière (surtout le report des échéances fiscales ou sociales). 45 % des indépendants ont bénéficié du fonds de solidarité et 43 % du chômage partiel. 15 % de celles qui emploient au moins un salarié se sont séparées d'employés du fait de la crise sanitaire et 8 % ont repoussé ou annulé des embauches prévues.
Pour faire face à des besoins en trésorerie, un entrepreneur sur cinq a utilisé ses ressources personnelles ou celles de ses associés.

Durant leurs 3 années d'activité, l'investissement a également été freiné, en raison de la baisse d'activité liée à la pandémie, du manque de fonds propres ou de la frilosité des banques.