En 2023, 39 % des micro-entrepreneurs ayant démarré une activité en 2018 sont encore actifs [Insee Première]
Les taux de pérennité de cette cohorte 2018 sont supérieurs à ceux de la cohorte 2014 (22 % de micro-entrepreneurs actifs 5 ans après).
La pérennité varie selon les secteurs (le commerce étant parmi les secteurs les moins pérennes, et la construction affichant un taux de micro-entrepreneurs actifs à 5 ans de 36 %), l'âge et le sexe du micro-entrepreneur (plus élevée chez les femmes, et les plus âgés). Si le niveau de diplôme n'a qu'une faible influence, l'expérience professionnelle et les moyens financiers au démarrage influent positivement. De même, les projets bénéficiant de soutien (financier, conseil) sont plus pérennes.
En 2023, le chiffre d'affaires moyen des micro-entrepreneurs immatriculés au 1er semestre 2018 et encore actifs en 2023 est de 20 000 €, la construction faisant partie des secteurs les plus lucratifs (28 000 €), avec l'hébergement-restauration (29 000 €).
La crise sanitaire a eu un impact plus important sur ces chiffres d'affaires que sur la pérennité ; 4 micro-entrepreneurs sur 10 avaient perçu des aides du fonds de solidarité.
9 % travaillent par l'intermédiaire d'une ou plusieurs plateformes numériques de mise en relation, principalement dans la livraison. On constate une tendance à se détacher des plateformes au fil du temps, même si 36 % déclarent que leur usage contribue à l'accroissement de leur activité.