Création d'entreprise artisanale : + 11 % en 2024 [Baromètre ISM-MAAF]
Le Baromètre de l'artisanat, consacré à la création d'entreprise, montre, avec près de 280 000 créations d'entreprises artisanales en 2024, une hausse de 11 % par rapport à 2023. Tous les secteurs sont en progression, et plus particulièrement l'artisanat des services et de l'alimentaire qui voient leurs créations progresser respectivement de 17 % et 14 %. Les 2/3 des entreprises sont créées dans 20 secteurs d'activité, les principaux relevant des services (nettoyage, taxis/VTC et soins de beauté).
77,3 % des créations d'entreprises artisanales le sont sous forme individuelle. Les créations de micro-entreprises progressent comme les immatriculations de sociétés (+ 12 %).
L'évolution des créations d'entreprise est variable selon les régions : la plus forte croissance est enregistrée en Auvergne-Rhône-Alpes (+ 18 %) devant la Bretagne et les Pays-de-la-Loire (+ 16 %), et l'Ile-de-France (+ 15 %).
Les créateurs d'entreprise le font souvent pour faire évoluer leur carrière : 35 % étaient salariés auparavant, dont 12 % de cadres et 12 % de professions intermédiaires. Les niveaux de diplôme des créateurs sont variables : 31 % ont un CAP et 30 % sont diplômés du supérieur. 52 % se sont reconvertis dans un autre métier en se mettant à leur compte. Les moyens financiers pour démarrer l'activité sont variables, mais plutôt faibles : moins de 2 000 € dans 56 % des créations, dont 27 % qui n'ont eu besoin d'aucun apport financier. Les besoins sont plus importants en revanche dans l'alimentaire (plus de 16 000 € pour 40 % d'entre eux).
La reprise d’entreprise ne représente que 8 % des installations en 2022, avec 5 % de reprises auprès d’un tiers et 3 % auprès d’un membre de l’entourage. Dans l’alimentaire, ce mode d’installation est cependant plus répandu (19 %, dont 15 % de reprise à un tiers).
En 2024, avec 8 360 cessions de fonds de commerce dans l’artisanat, la situation est stable depuis 2018, avec de légères variations sectorielles : + 2 % dans l’alimentation, mais – 4 % dans la fabrication et – 3 % dans les services. Le montant médian des fonds cédés est en hausse (84 950 € en 2024).
L’évolution des cessions d’entreprises est variable selon les régions : si plus de la moitié des régions enregistrent une évolution négative entre 2023 et 2024, on constate la plus forte baisse en Corse et en Grand Est (en recul de plus de 10 %), tandis que les régions de la côte Atlantique (Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine), Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Hauts-de-France affichent des évolutions positives.
Le potentiel d’entreprises artisanales à transmettre dans les 5 ans suite au départ à la retraite des dirigeants est important : 6 % des entreprises artisanales structurées sous forme de société et employant des salariés ont un dirigeant de plus de 60 ans, soit 72 000 entreprises, et 200 000 salariés concernés. Ce taux monte à 11 % dans l’artisanat de fabrication.
Les principales activités concernées sont la maçonnerie générale, le commerce alimentaire sur les marchés, la mécanique industrielle et la réparation automobile.
77,3 % des créations d'entreprises artisanales le sont sous forme individuelle. Les créations de micro-entreprises progressent comme les immatriculations de sociétés (+ 12 %).
L'évolution des créations d'entreprise est variable selon les régions : la plus forte croissance est enregistrée en Auvergne-Rhône-Alpes (+ 18 %) devant la Bretagne et les Pays-de-la-Loire (+ 16 %), et l'Ile-de-France (+ 15 %).
Les créateurs d'entreprise le font souvent pour faire évoluer leur carrière : 35 % étaient salariés auparavant, dont 12 % de cadres et 12 % de professions intermédiaires. Les niveaux de diplôme des créateurs sont variables : 31 % ont un CAP et 30 % sont diplômés du supérieur. 52 % se sont reconvertis dans un autre métier en se mettant à leur compte. Les moyens financiers pour démarrer l'activité sont variables, mais plutôt faibles : moins de 2 000 € dans 56 % des créations, dont 27 % qui n'ont eu besoin d'aucun apport financier. Les besoins sont plus importants en revanche dans l'alimentaire (plus de 16 000 € pour 40 % d'entre eux).
La reprise d’entreprise ne représente que 8 % des installations en 2022, avec 5 % de reprises auprès d’un tiers et 3 % auprès d’un membre de l’entourage. Dans l’alimentaire, ce mode d’installation est cependant plus répandu (19 %, dont 15 % de reprise à un tiers).
En 2024, avec 8 360 cessions de fonds de commerce dans l’artisanat, la situation est stable depuis 2018, avec de légères variations sectorielles : + 2 % dans l’alimentation, mais – 4 % dans la fabrication et – 3 % dans les services. Le montant médian des fonds cédés est en hausse (84 950 € en 2024).
L’évolution des cessions d’entreprises est variable selon les régions : si plus de la moitié des régions enregistrent une évolution négative entre 2023 et 2024, on constate la plus forte baisse en Corse et en Grand Est (en recul de plus de 10 %), tandis que les régions de la côte Atlantique (Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine), Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Hauts-de-France affichent des évolutions positives.
Le potentiel d’entreprises artisanales à transmettre dans les 5 ans suite au départ à la retraite des dirigeants est important : 6 % des entreprises artisanales structurées sous forme de société et employant des salariés ont un dirigeant de plus de 60 ans, soit 72 000 entreprises, et 200 000 salariés concernés. Ce taux monte à 11 % dans l’artisanat de fabrication.
Les principales activités concernées sont la maçonnerie générale, le commerce alimentaire sur les marchés, la mécanique industrielle et la réparation automobile.
Source(s) :
Les chiffres de la création d'entreprise / ISM, MAAF .- in : ISM, 01/12/2025, 4p. - En ligne sur le site de l'ISM (téléchargement gratuit après identification)