18 % des Français souhaiteraient créer ou reprendre une entreprise dans les années à venir [Baromètre des entrepreneurs Odoxa - Abeille Assurances]

Selon les résultats du dernier baromètre des entrepreneurs [*] Odoxa - Abeille Assurances, les entrepreneurs bénéficient d'une excellente image dans l'opinion (85 %).

Le profil-type de l'entrepreneur est le suivant : 55 % sont des hommes, 75 % ont créé leur entreprise (le reste ayant repris une entreprise existante) et celle-ci compte, dans 70 % des cas, moins de 5 salariés, plus de la moitié sont entrepreneurs depuis moins de 10 ans, près de 8 sur 10 ont plus de 35 ans. 58 % ont un diplôme supérieur au bac. 85 % des entrepreneurs ont été salariés avant de se lancer comme indépendants.

18 % des Français souhaiteraient créer ou reprendre une entreprise dans les années à venir. Ce désir d'entreprendre est en net recul depuis 2017, où 28 % des Français l'exprimaient. Le contexte économique mondial affecte la confiance des Français, ce qui peut avoir un impact sur la volonté d'entreprendre, même si les entrepreneurs et porteurs de projets se déclarent plus confiants que la moyenne.

Parmi ceux qui envisagent une création ou une reprise d'entreprise, les hommes et les cadres sont majoritaires. L'envie d'entreprendre décroît avec l'âge, et est plus prononcée dans les grandes villes et l'agglomération parisienne qu'en zone rurale.

Les principales motivations sont d'être son propre patron, exercer un métier qui passionne ou pouvoir gérer son temps librement. La possibilité de gagner plus d'argent est moins citée par les entrepreneurs que par les porteurs de projet.

Les principales préoccupations des entrepreneurs (ainsi que de ceux en devenir) sont liées au maintien et à l'accroissement du chiffre d'affaires (46 %), mais aussi à l'instabilité politique et économique (42 % pour les entrepreneurs, soit 3 fois plus qu'en 2017) et à l'augmentation des frais externes (charges, matières premières...).

Interrogés sur l'intelligence artificielle (IA), 57 % des entrepreneurs et 46 % des salariés la considèrent comme un outil comme un autre, tandis qu'ils sont respectivement 22 % et 32 % à y voir une menace.