Le CAP dans les parcours de formation et d’insertion des jeunes [Etude Céreq]

Une étude du Céreq analyse la place du CAP dans les parcours de formation et d’insertion des jeunes à partir des données des enquêtes Générations 2010 et 2017.

Les principaux résultats révèlent notamment que ce diplôme occupe une position intermédiaire au sein des sortants du secondaire. Les jeunes détenteurs du CAP sont mieux insérés que les non-diplômés. En revanche, ils le sont moins que ceux ayant obtenu un BAC pro. Les conditions d'insertion sont également plus favorables pour les jeunes ayant préparé le CAP par la voie de l'apprentissage que pour ceux l'ayant préparé par la voie scolaire. Trois ans après la fin de leur formation, ils sont plus souvent en emploi et bénéficient d'une rémunération mensuelle supérieure à celle des jeunes sortant de la voie scolaire. Par ailleurs, les jeunes formés dans les spécialités industrielles sont également mieux insérés que ceux formés dans les spécialités du tertiaire.

L'étude fait également ressortir une évolution dans les profils des jeunes. Ceux provenant de la 3è Segpa/Ulis sont plus nombreux à intégrer la formation, passant de 10 pour la Génération 2010 à 24 pour la Génération 2017. Ces jeunes ont cependant des conditions d'insertion moins favorables.

Une cartographie des jeunes ayant engagé, à un moment de leur parcours de formation initiale, un cursus de CAP, met en avant une valorisation de la poursuite d'études après le CAP aussi bien pour les diplômés que pour les non-diplômés (qui se sont réorientés). "Les conditions d'insertion sont en effet plus favorables pour les jeunes ayant prolongé leur parcours par un baccalauréat ou un diplôme de niveau plus élevé".