21 % des contrats d'apprentissage débutés en 2022 sont rompus dans leurs 9 premiers mois d'exécution, le taux s'élevant à 28 % dans les entreprises de moins de 5 salariés. Le taux de rupture est plus élevé que ceux constatés pendant la crise sanitaire (17 % pour les contrats commencés en 2019 et 16 % pour ceux commencés en 2020). Les contrats d'apprentissage sont plus souvent rompus dans les formations du secondaire (équivalent CAP, baccalauréat, mentions complémentaires) que dans celles du supérieur (bac+2, bac+3, bac+5 ou plus) : 26 %, contre 18 %.
Le taux de rupture varie en fonction des secteurs, il est de 30 % dans les activités de coiffure et soins de beauté, de 25 % dans le secteur du commerce, réparation automobile et motocycle et de 20 % dans celui de la construction.
On constate des taux de rupture en hausse dans les secteurs marqués par une forte croissance de l'apprentissage, notamment du fait de l'entrée de nouveaux CFA et de nouveaux employeurs dans l'apprentissage en 2019 suite à la réforme de l'apprentissage.
En 2021, la part des contrats rompus à 9 mois et pour lesquels il n'y a pas de retour en apprentissage dans les 6 mois est de 12 % (19,4 % en CAP).
Ruptures des contrats d'apprentissage : quelles évolutions depuis la réforme de 2018 ? / Dares, Fauchon Alexandre .- in : Dares analyses, n° 43, 18/07/2024, 7p. - En ligne sur le site de la Dares