Alimentation : 1/4 des apprentis sont des femmes [Observatoire des métiers de l'alimentation en détail]
Le milieu social des apprenties est identique à celui des apprentis-hommes, avec une majorité de parents ouvriers, employés et artisans-commerçants. Les orientations des filles vers les métiers de l'alimentaire sont plus tardives : 39 % ont moins de 18 ans, contre 50 % des garçons. Pourtant, pour 37 % d'entre elles, le métier choisi est lié à une vocation. 35 % découvrent le métier à l'occasion d'un stage (contre 52 % pour les hommes), et 19 % le choisissent en référence à une personne qui l'exerce dans leur entourage.
43 % des apprenties ne sont pas satisfaites de l'accompagnement reçu en matière d'orientation (contre 34 % pour les hommes), notamment en raison de l'absence d'information donnée au collège sur les métiers de l'artisanat et du commerce alimentaire, et sur l'apprentissage, et de la nécessité pour elles de devoir imposer leur vœu d'orientation en CAP et en apprentissage.
Les parcours de réorientation sont plus fréquents pour les femmes, 36 % étant issues du lycée général ou professionnel, 8 % de l'université, et 10 % étant soit déscolarisées, soit en emploi ou recherche d'emploi. 1/5 poursuivent leurs études après le CAP.
La recherche d'une entreprise d'accueil est plus ardue pour les femmes (25 % ont dû solliciter plus de 10 entreprises) que pour les hommes (13 %). 75 % sont satisfaites de leur expérience en entreprise, 77 % de la relation avec leur maître d'apprentissage. 1/4 des apprenties ont eu une rupture de contrat.
89 % des apprenties sont formées dans les entreprises artisanales.