36 % des apprentis ont rompu leur contrat entre le début de leur formation à la rentrée 2018 et le 1er mars 2020. Le taux de rupture diminue quand le niveau de formation préparée s'élève : il est de 42 % au niveau CAP et de 27 % au niveau Bac+2. Il varie également en fonction de l'origine sociale et du rôle joué par les parents. Les jeunes accompagnés présentent des taux de rupture plus faibles.
Les ruptures sont plus fréquentes dans les petites entreprises (43 % dans les TPE de 0 à 4 salariés contre 19 % dans les entreprises de 250 salariés ou plus) et dans les secteurs de l'hébergement-restauration (55 %), des industries agroalimentaires (44 %), et les activités de coiffure et de soins de beauté (44 %).
Le principal motif de rupture évoqué est lié aux problèmes avec l'employeur ou le poste occupé (entente, encadrement, conditions de travail, etc.) : 65 %. Suivent le désintérêt à l'égard du métier et l'envie de se réorienter (25 %), le souhait d'une meilleure rémunération ou d'un meilleur contrat (9 %) ou un problème avec le CFA (6 %). 18 % évoquent d'autres raisons liées aux problèmes de logement ou de transport, de santé, etc.
Au 1er mars 2020, 25 % des jeunes ne sont plus en contrat d'apprentissage. 27 % d'entre eux sont toujours en études, en formation professionnelle ou en stage, 33 % sont en emploi, 28 % en recherche d'emploi.
Quelles causes aux ruptures des contrats d'apprentissage ? / Dares, Fauchon Alexandre .- in : Dares analyses, n° 63, 31/10/2024, 8p. - En ligne sur le site de la Dares