Travail des métaux, sous-traitance industrielle
L'artisanat de sous-traitance industrielle en chiffres. - in : ISM, 01/12/2017, 4 p.
En 2016, près de 29 000 entreprises des activités de sous-traitance industrielle sont artisanales. Elles réalisent un chiffre d’affaires de 14,4 milliards d’euros et emploient près de 97 000 salariés.
Les secteurs les plus importants sont le décolletage et la mécanique industrielle (14 390 entreprises) et la chaudronnerie (8 410 entreprises). Dans les activités de sous-traitance industrielle, les TPE artisanales de moins de 20 salariés pèsent 82 % des entreprises, un quart des emplois salariés et 22 % du chiffre d’affaires.
En ligne sur le site de l'ISM
Les sociétés artisanales multi-filières : petites et rentables. - in : Insee Analyses Pays-de-la-Loire, 01/10/2017, n°54, 4 p.
Dans les Pays-de-la-Loire, les sociétés artisanales multi-filières employant de 1 à moins de 50 salariés (appartenant aux activités de travail des métaux, de la fabrication d'éléments métalliques, de la transformation des matières plastiques) sont au nombre de 800. Plus de 60 % d'entre elles emploient moins de 10 salariés et les 2/3 fabriquent des produits métalliques (sauf machines et équipements).
Ces sociétés sont principalement situées à proximité des grands axes routiers et des grandes aires urbaines pour être au plus près des entreprises industrielles avec lesquelles elles travaillent.
Les sociétés artisanales multi-filières créent plus de valeur ajoutée par euro de chiffre d'affaires que les autres sociétés industrielles. Elles sont rentables quelle que soit leur taille et leur rentabilité économique est supérieure à celle de l'industrie.
Elles consacrent en moyenne 17 % de la richesse créée à l'entreprise (taux de marge) ; les 83 % restants sont redistribués à leurs salariés. Le taux de marge baisse cependant avec l'effectif : il est de 14 % pour les entreprises de 20 à 49 salariés.
La majorité des entreprises font appel à des sous-traitants. - in : INSEE Focus, 17/11/2016, n°67, 7p.
En ligne sur le site de l'INSEE
Une étude partenariale sur la sous-traitance industrielle en Centre - Val de Loire dresse un état des lieux du secteur dans la région et permet d'identifier le positionnement et les besoins des entreprises de ce secteur. Les principaux chiffres révèlent notamment que "près des 3/4 des sous-traitants ont pour spécialité le travail des métaux (mécanique industrielle, découpage, décolletage, etc.), 1 sous-traitant sur 2 est une entreprise artisanale, 83 % des sous-traitants emploient entre 1 et 49 salariés, 1/4 des sous-traitants employeurs ont recours à au moins un apprenti, 3 marchés principaux (aéronautique, automobile et agroalimentaire) mais une clientèle diversifiée."
En ligne sur le site de la CCI Centre Val de Loire
Un dossier sur les pratiques et les besoins de financement de ces entreprises alimente également le tableau de bord.
Près de 80 % des entreprises de sous-traitance sont artisanales. Elles emploient 130.000 actifs et réalisent un chiffre d’affaires de 13,4 milliards d’euros.
L’enquête montre la persistance des savoir-faire territoriaux et des bassins de compétences développés par ces entreprises, mais révèle également leur fragilité économique.
En 2013, 41 % des entreprises font le constat d’une dégradation de leurs marges, 37 % des entreprises sont dans une situation financière préoccupante ou très préoccupante. La trésorerie est particulièrement tendue : 38 % des entreprises font état de difficultés.
Enfin, l’enquête confirme les besoins élevés de financement de ces entreprises, notamment en mière d’investissements. Le recours aux prêts bancaires est deux fois plus fréquent que dans les autres secteurs de l’artisanat.
En ligne sur le site de l'ISM
SENAT et BOURQUIN Martial
Les relations entre donneurs d'ordre et sous-traitants dans le domaine de l'industrie.- Paris : SÉNAT, 2013.- 100p.
Le rapport réalisé à la demande du Premier ministre évalue la pertinence des outils actuels de gestion des relations entre donneurs d'ordres et sous-traitants dans l'industrie française. Insuffisamment appliqués, les outils législatifs existants laisseraient persister des mauvaises pratiques en matière de délais de paiement ainsi que des pratiques abusives, recensées par la Médiation des relations inter-entreprises. Le rapport émet donc des propositions d'actions de l'Etat : action de clarification du calcul des délais de paiement et renforcement de l'efficacité du dispositif actuel ; impulsion par la loi de contrats de filières pour encadrer les relations de sous-traitance, avec le soutien des organisations professionnelles ; redéfinition de la place des fournisseurs dans le cadre des procédures collectives. En ligne sur le Portail du Ministère de l'Economie et des Finances
• Evolution des marchés
Les fiches Idées Business proposent des données sur les tendances, l'organisation du marché, les chiffres clés, les compétences et les spécificités de différents métiers. Fiches à consulter en ligne sur le site Propulsebyca.fr :
BIPE et Observatoire de la Métallurgie
La filière automobile "amont" : Etude des besoins de compétences actuels et futurs au niveau régional. Rapport final.- Paris : Observatoire de la Métallurgie, 2013.- 132p.
L'Observatoire de la Métallurgie dresse un état des lieux des besoins en compétences dans la filière automobile amont, présente deux scénarios d'évolution macroéconomique à l'horizon 2020 au niveau national et dans différentes régions : Alsace, Franche-Comté, Ile-de-France, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Pays de la Loire, Rhône-Alpes. Bibliographie incluant des études régionales. En ligne sur le site de l'Observatoire de la Métallurgie : le rapport complet et la synthèse
CESE EUROPEEN, GARCIA-CARO Rodriguez
Avis du Comité économique et social européen sur le thème "Mutations et perspectives du secteur du travail des métaux".- in : JOUE C, 17/02/2011, n°51, 7p.
L'avis du CESE sur le secteur du travail des métaux souligne entre autres son importance stratégique, son manque de visibilité (confusion entre secteur du travail des métaux et production de métal), son déficit d'image. Il met également en avant l'importance de disposer de travailleurs qualifiés en suffisance, la nécessité d'allouer davantage de crédits européens à la recherche dans les secteurs de la production des métaux et du travail des métaux. Il recommande notamment d'appliquer le principe de la "priorité aux PME", de fournir des mécanismes de financements adéquats en particulier pour les PME du secteur. En ligne sur le site d'Eur-lex
CESE, Clément Martine
L'avenir des industries mécaniques.- Paris : CESE, 2009, 234p.
« La mécanique française occupe le 6ème rang mondial. Elle est constituée en 2007 de 7 068 entreprises de plus de vingt salariés, soit 38 % des entreprises de l'industrie, essentiellement des PME, réparties sur l'ensemble du territoire ». (...) « De nombreuses initiatives de programmes collectifs ont également été menées dans des pays européens, en particulier en Autriche, Finlande, Suisse, Danemark, afin d'inciter les PME de mécanique à progresser ensemble, tisser des liens, nouer des alliances, fusionner. Les plus récents programmes en cours de lancement étant le programme « Innovative Metall » en Autriche pour les industries mécaniques de ce pays afin qu'elles progressent ensemble sur leur capacité d'innovation et le programme « Arvenir en entreprises » en France pour les PME du décolletage de la vallée de l'Arve, pour les accompagner dans leur stratégie et une relation partenariale »En ligne sur le site du CESE