Métallurgie : prospective des besoins de recrutement à l'horizon 2030-2035 [Etude Observatoire de la métallurgie - OPCO 2i]
La branche emploie, en 2021, 1 474 000 salariés (hors intérim). 51 % des effectifs salariés ont moins de 45 ans. 23 % sont des femmes. Les ouvriers qualifiés et les ingénieurs et cadres techniques représentent plus de la moitié des effectifs. La famille Produire-Réaliser est majoritaire dans la branche. 23 % des effectifs sont issus de NAF "non traditionnels" de la métallurgie (NAF Construction, NAF Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie, NAF Commerce, réparation automobile et moto). Cette part varie cependant grandement selon les secteurs de la branche.
La prospective s'appuie sur 3 scénarios : l'industrie en transitions progressives, renouveau industriel et croissance vertueuse, l'industrie en perte de vitesse.
Il apparaît des besoins en recrutements à haut niveau : de 170 000 à 236 000 recrutements par an contre 110 000 dans l'étude prospective de 2017. Dans le meilleur des 3 scénarios, les effectifs de la branche passeraient de 1 474 000 en 2021 à 1 562 000 en 2035. "Les mobilités externes aux entreprises continueront de générer l'essentiel des besoins en recrutement (78 %) : elles regroupent l'ensemble des fins de contrats hors retraite (démissions, ruptures conventionnelles, licenciements, fin de périodes d'essai...)." Les autres besoins en recrutement proviendront des départs en retraite, des recrutements en CDD et d'intérimaires. Trois régions vont continuer à générer la moitié des besoins : île-de-France, Auvergne - Rhône-Alpes, Grand Est. Les besoins en recrutement les plus élevés continueront de concerner les ouvriers qualifiés, les ingénieurs et cadres techniciens et les techniciens et agents de maîtrise. Les besoins se renforceront dans la famille Produire-Réaliser.
[*] Produire-Réaliser, Recherche-Concevoir, Gérer-Administrer, Acheter-Commercialiser, Installer-Maintenir, Préparer-Organiser.