Fleuristes : chiffres clés et enjeux de la profession [Etude Xerfi Spécific pour VALHOR et FranceAgriMer]

mercredi 12 février 2025
Xerfi Spécific a réalisé pour VALHOR et FranceAgriMer une étude dressant les caractéristiques économiques des entreprises de fleuristes. Celle-ci s'appuie sur les statistiques de dénombrement de Klesia (2023) hors micro-entrepreneurs, "pure players" ne relevant pas de la branche 'fleuristerie, animaleries et services aux animaux' et chaînes de transmission florale, ainsi que sur une enquête auprès d'un échantillon de 655 entreprises (676 points de vente) menée entre avril et juin 2024.
Elle présente le dénombrement et les caractéristiques des entreprises, les points de vente, le chiffre d'affaires et les effectifs des fleuristes.

On compte 7 692 entreprises de fleuristes en 2023, dont 73 % ont moins de 3 salariés. Les régions concentrant le plus grand nombre de fleuristes sont l'Ile-de-France et l'Auvergne-Rhône-Alpes. Près de 70 % des entreprises sont implantées en centre-ville. La même proportion travaille avec une ou plusieurs chaînes de transmission florale. La quasi-totalité proposent de la livraison à domicile, et les 3/4 du click and collect. Leur présence numérique est plus forte sur les réseaux sociaux (85 %) que via un site internet (65 %).
Le secteur génère 1,52 milliard d'euros de chiffre d'affaires, principalement généré par les particuliers (83 %), avec un panier moyen s'élevant à 28,10 € par vente. 62 % des fleuristes vendent des végétaux labellisés Fleurs de France.
On dénombre 22 938 emplois en 2023, dont 14 638 salariés, 20,5 % d'entre eux étant en contrat d'apprentissage. 72 % des 8 406 dirigeants sont des femmes. 63 % ont plus de 44 ans.

Un second volet porte sur les enjeux actuels des fleuristes. 4 principaux enjeux sont identifiés : la logistique, la gestion des déchets, la gestion de l'eau, et les préoccupations des professionnels.
95 % des fleuristes vendent des plantes en pot et sont donc concernés par la gestion de déchets des poteries horticoles et plaques de transport en plastique des plantes en pot. Les principales solutions adoptées sont la déchetterie, le dépôt dans les ordures classiques, et le recours à un collecteur privé avec tri préalable.
Pour la gestion de l'eau, la consommation annuelle moyenne d'un fleuriste étant estimée à 61 m3, 79 % récupèrent l'eau des vases pour arroser les plantes et 16 % ont un système de récupération des eaux de pluie. 28 % utilisent des produits de traitement pour les fleurs coupées.
9 % des fleuristes sont concernés par une zone à faibles émissions-mobilités (ZFE-m) en 2023. Dans les 2 prochaines années, 1/3 d'entre eux envisagent d'ajuster leur logistique.
Les principales préoccupations sont économiques (la concurrence, les prix des fournisseurs, l'inflation et les charges), écologiques, liées à la communication, à la réglementation et aux difficultés de recrutement.

Source(s) :

Fleuristes. Caractéristiques économiques des entreprises en 2023 (infographie) / Xerfi Spécific, VALHOR, FranceAgriMer .- in : VALHOR, 01/02/2025, 3p. - En ligne sur le site de VALHOR

Fleuristes. Enjeux actuels (Infographie) / Xerfi Spécific, VALHOR, FranceAgriMer .- in : VALHOR, 01/02/2025, 2p. - En ligne sur le site de VALHOR

Chiffres clés Fleuristes - Données 2023 (synthèse) / FranceAgriMer .- in : Etudes Horticulture, 23/01/2025, 8p. - En ligne sur le site de FranceAgriMer