Dynamique de réseaux dans le secteur du bâtiment

lundi 23 juillet 2012
Face aux évolutions socio-économiques, politiques et environnementales, le secteur du bâtiment doit aujourd’hui répondre à de nombreux défis. Dans ce climat de changement, la question du « travailler ensemble » devient une des préoccupations majeures. Ouvrant la voie à de nouveaux marchés, elle implique aussi de nouvelles pratiques de management, comme la constitution d’offres globales. En effet, le client exige de plus en plus des artisans, une certaine polyvalence et rapidité d'exécution. Ceci suppose que les entreprises soient à même de lui proposer une offre globale s’appuyant sur des compétences transversales. Cette exigence de transversalité croissante repose sur la mise en réseau des entreprises. Par ce biais, les entreprises peuvent également améliorer leur offre face aux offres concurrentes des réseaux franchisés, de la grande distribution spécialisée ou des grands du BTP. La mise en réseau constitue aussi un moyen de conquérir des marchés jusqu’ici difficiles d’accès pour les TPE : les marchés publics.

Selon l’étude qualitative réalisée par l’ISM avec des universitaires du Réseau Artisanat-Université® en 2011, Isabelle Calmé (IAE de Tours) et Marion Polge (Université de Montpellier 1), auprès d’artisans de la CAPEB, la réussite d’un réseau ou d’un groupement nécessite que chaque entreprise y trouve sa place en fonction du profil et des motivations de son dirigeant. Quatre profils ont ainsi été distingués : l’observateur, l’initiateur, l’animateur et le protecteur. Les artisans qui souhaitent s’engager ou sont engagés dans un réseau ne peuvent travailler ensemble qu’à condition que certains préalables soient réunis : confiance, engagement mutuel des partenaires et respect de certaines règles.

Source(s) :

"Travailler ensemble" dans l'artisanat du bâtiment / CALME Isabelle et POLGE Marion .- in : ISM, 01/06/2012, 19p. - En ligne sur le site de l'ISM