Indicateurs du bâtiment pour le 4ème trimestre 2022 [Note de conjoncture CAPEB]
Le ralentissement de l'activité s'observe dans presque toutes les régions de France métropolitaine à l'exception de la Nouvelle-Aquitaine et des Hauts-de-France. Les différents corps de métiers enregistrent également une croissance plus faible ce trimestre sauf pour les entreprises de menuiserie-serrurerie qui maintiennent le même niveau de croissance qu'au 3ème trimestre et les entreprises d’aménagement-décoration-plâtrerie qui voient leur niveau d’activité stagner par rapport au 4ème trimestre 2021.
26 % des entreprises ont cherché à recruter au deuxième semestre 2022 : la moitié y est parvenu. Au 1er semestre 2023, seules 13 % l'envisagent.
En raison de la crise énergétique, les entreprises artisanales du bâtiment ont subi la hausse de prix des matériaux produits par les industries les plus consommatrices d’énergie, notamment les tuiles, les briques, le carrelage, le verre ou les plaques de plâtre. Les fournisseurs ont appliqué une hausse tarifaire au cours du dernier trimestre 2022 ; cette tendance devrait se poursuivre en janvier 2023. En conséquence, un nombre important d'entreprises rapporte des besoins de trésorerie (22 %). Sur un an, les défaillances d'entreprise accélèrent (+ 42,3 % au 3ème trimestre) ; elles restent cependant à un niveau inférieur à la période pré-Covid.
"Les perspectives pour l’année 2023 sont donc en demi-teinte pour l’artisanat du bâtiment avec une croissance probablement faible au premier semestre, dans le prolongement de la tendance 2022".