Nouvelle-Aquitaine : activité des TPE au 1er semestre 2023

Une enquête réalisée en janvier 2023 auprès de 501 TPE en Nouvelle-Aquitaine, issues de 13 secteurs d'activité du commerce, de l'artisanat et des services, sur leur activité au 1er semestre 2023, révèle que 7 TPE sur 10 ont retrouvé un niveau d'activité proche ou supérieur à celui d'avant-crise. L'environnement commercial est toujours difficile, 7 TPE sur 10 étant impactées par la hausse des prix des matières premières (37 % par la hausse des prix de l'énergie), 44 % étant touchées par la baisse des commandes et/ou de la fréquentation, et 3 sur 10 déclarant des difficultés d'approvisionnement.

72 % des TPE ont eu un effectif stable au 1er semestre mais le marché de l'emploi reste "compliqué", en raison principalement de la pénurie de main-d'oeuvre, qui touche une TPE sur 2. Dans les prochains mois, 10 % envisagent de licencier et 22 % d'embaucher.
36 % des TPE ont vu leur trésorerie se dégrader (+ 2 points par rapport au semestre précédent). 17 % ont des tensions de trésorerie liées à leur remboursement du PGE. Près des 3/4 d'entre elles envisagent de renégocier avec leur banque.

Les TPE puisent dans leur trésorerie pour investir, seules 43 % ayant eu recours à l'emprunt bancaire pour financer leurs investissements.
56 % des TPE répercutent sur les prix de vente les tensions inflationnistes. 30,4 % tentent de réduire leurs coûts d'approvisionnement pour compenser. Moins d'une TPE sur deux connaît les dispositifs d'aides aux entreprises mis en place par l'Etat pour faire face à la hausse du prix de l'énergie (seules 4 % en ont bénéficié).

Pour les prochains mois, seuls 8 % des TPE envisagent une hausse de leur chiffre d'affaires. 72 % sont inquiètes des hausses de prix des matières premières et marchandises, 51 % de la baisse de la clientèle, 36 % du manque de trésorerie. 67 % n'ont pas de projets de développement. Pour développer et pérenniser leur entreprise, 41 % attendent un soutien financier, 37 % espèrent une stabilité (charges, ventes, clients), et 12 % pensent céder leur activité.